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5 décembre 2024
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Arthème Ahoomey-Zunu à la 67e Assemblée mondiale de la santé à Genève

Arthème Ahoomey-Zunu, Premier ministre togolais
Arthème Ahoomey-Zunu, Premier ministre togolais

Le Premier ministre est à Genève où il assiste  à l’Assemblée mondiale de la santé à Genève. Plus de 3000 délégués des 194 Etats membres participent jusqu’à samedi à cette réunion annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les sujets soumis aux délégués sont nombreux: la prévention des maladies non transmissibles, une nouvelle stratégie mondiale contre la tuberculose, un projet de plan d’action pour la santé des nouveau-nés, la réalisation des Objectifs du Millénaire et le programme de développement de l’après-2015.Les maladies non transmissibles (MNT), celles qui ne se transmettent pas d’une personne à l’autre, font plus de  36 millions de victimes  chaque année des MNT.Le thème de cette conférence était d’ailleurs la responsabilité partagée face aux MNT qui  sont de longue durée et évoluent en général lentement. Les maladies cardiovasculaires (accidents vasculaires cardiaques ou cérébraux), les cancers, les maladies respiratoires chroniques (comme l’asthme) et le diabète sont les quatre principaux types de maladies non transmissibles. Il y a donc urgence à mobiliser.
Partiipant à un débat organisé par les Entreprises du médicament, sur les maladies non transmissibles (MNT), le Premier ministre a particulièrement insisté sur le dépistage précoce qui est le meilleur moyen de réduire le taux de mortalité. Il a également indiqué que grâce à l’assurance maladie, les Togolais pouvaient bénéficier de traitements à coût réduit.M. Ahoomey-Zunu a cependant souhaité l’intensification de la coopération internationale car le Togo et les autres pays africains ne peuvent faire face à eux seuls à ce fléau et à l’investissement très lourd qui doit être consacré aux traitements de longue durée.Alors que les décès causés par les maladies infectieuses, les problèmes médicaux périnatals ou ceux liés à la grossesse et les déficiences nutritionnelles, devraient décliner de 7 millions dans les 15 prochaines années, on craint une augmentation des morts dues aux MNT.
Le débat a été une opportunité de partager les expériences et de discuter des coopérations nouvelles qui pourraient être mises en place pour changer les perspectives d’avenir.
L’OMS organisera en août à Genève une conférence internationale sur le climat et la santé. Le conseiller fédéral s’est aussi prononcé pour qu’un objectif spécifique sur la santé soit inscrit dans l’agenda de l’ONU post-2015.
Les sujets soumis aux délégués sont nombreux: la prévention des maladies non transmissibles, une nouvelle stratégie mondiale contre la tuberculose, un projet de plan d’action pour la santé des nouveau-nés, la réalisation des Objectifs du Millénaire et le programme de développement de l’après-2015.Les délégués se prononceront aussi sur la lutte contre la résistance aux médicaments antimicrobiens, l’accès aux médicaments essentiels, la prise en charge de l’autisme et la réforme de l’organisation.
Le conseiller fédéral suisse Alain Berset qui a ouvert cette session a insisté sur les conséquences du changement climatique sur la santé et la nécessité d’agir sur tous les fronts. Soulignant “les prévisions alarmantes en matière climatique”, le chef du département fédéral de l’Intérieur a affirmé que le climat est une question de santé publique. L’accroissement des températures provoque des sécheresses, qui augmentent la malnutrition et les tensions pour les ressources en eau, a mentionné le conseiller fédéral.Il a plaidé en faveur d’une approche multisectorielle qui permette d’agir sur tous les fronts.
Le Premier Ministre Arthème Ahoomey-Zunu prendra la parole lors de cette Assemblée Générale de l’OMS et évoquera les conséquences des évolutions climatiques sur la santé.
A.S.

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