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10 octobre 2024
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MEDIAS/HAAC/SUSPENSION : LA DEPECHE PREND 3 MOIS

Dans une décision N°07/HAAC/24/P en date du 04 Mars 2024, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC a suspendu pour une durée de trois (03) mois le journal LA DEPECHE de Apolinaire MEWENEMESSE de parution.

Il est reproché à l’hedomadaire, dans sa publication N°1185 du 28 Février 2024, la violation grave des règles de déontologie et d’éthique de la profession de journaliste, les dispositions du Code  de la presse et de communication ainsi que celles de la loi organique relative à la HAAC.

En effet, dans sa parution N°1185 du 28 Février 2024, l’hebdomadaire « La Dépeche » a publié à sa Une ainsi qu’aux pages 2, 3 et 4, un articleintitulé « L’assasinat crapuleux de Colonel Madjoulba , et si le Général Ffélix KADANGHA Abalo était le capitaine Dreyfus du Togo ? ».

Inivité à la HAAC à fournir les preuves de ses allégations, le confrère n’a pas pu sacrifié à cet exercice selon la décision explicative de la HAAC.

« Considérant qu’au cours de l’audition, l’interessé en guise de preuve des affirmations contenues dans l’article publié dans son journal le 28 Février 2024, a présenté un trac, un document non signé ni daté qui selon lui serait ‘une lettre à titre posthume » dont Feu Abdou ASSOUMA, ancien président de la Cour Constitutionnelle de son vivant serait l’auteur,

Considérant qu’à part cette affirmation péremptoire, le Directeur de publication de l’hebomadaire LA DEPECHE n’a fourni  à la HAAC aucun indice à même de convaincre de l’authenticité  de la prétendue « Lettre à titre posthume » de Feu Abdou ASSOUMA…….

Considérant que le journal La Dépêche n’a apporté aucune preuve pour étayer le caractère avéré de ses allégations et insinuations ;

Qu’il n’a non plus donné les raisons qui pouvaient justifier son appel à l’affrontement entre des ethnies qui vivent en symbiose ;

Que seule l’ambition de destabiliser la République par une mise à mal de la cohabitation pacifique entre les diverses entités de son peuple peut justifier la démarche de l’hebdomadaire La Dépeche ;

Qu’il s’agit d’une violation manifeste des règles professionnelles de déontologie et d’éthique notamment de l’article 12 du Code de déontologie des journalistes, l’article 35 du Code de la presse et de la Communication ainsi que des dispositions de la loi orgnaique relative à la HAAC » a motivé la HAAC sa décision de suspension.

Crédo TETTEH

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