La capitale togolaise abrite du 06 au 09 décembre 2022, la 38ème réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA). Organisée sous le leadership du Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, cette rencontre se veut un cadre de réflexion globale dans l’optique d’identifier les options politiques permettant d’atténuer les effets combinés des crises agropastorale et sécuritaire sur la résilience alimentaire et nutritionnelle des populations.
La situation alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région et au Sahel est non moins reluisante. Elle est d’ailleurs exacerbée par de multiples crises, notamment sécuritaire, sanitaire, économique, et le changement climatique.
La rencontre qui se tient du 6 au 9 décembre 2022 au Togo, un acteur majeur de la sécurité alimentaire et de la prévention des crises alimentaires dans la sous-région et sur le continent, réunit les pays membres du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA), mais aussi les représentants des organisations sous régionales et des partenaires techniques et financiers.
Il sera question au cours des travaux d’identifier les options politiques permettant d’atténuer les effets combinés des crises agropastorale et sécuritaire sur la résilience alimentaire et nutritionnelle des populations, mais aussi de procéder à l’examen des résultats prévisionnels de la campagne agropastorale 2022-2023, l’état des marchés de denrées alimentaires et leurs conséquences sur la situation alimentaire et nutritionnelle.
Les participants passeront également en revue le bilan des réponses apportées à la crise alimentaire en 2022, y compris l’investissement en faveur de l’opérationnalisation du nexus Humanitaire-Développement-Paix.
A l’ouverture des travaux de cette rencontre sous régionale, la Cheffe de l’exécutif togolais, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, a souligné que «l’ambition du gouvernement togolais est de faire de l’agriculture, un véritable moteur de croissance économique, de création d’emplois pour nos jeunes et de garantie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à travers l’amélioration de la productivité et des rendements agricoles, le renforcement des industries de transformation agro-alimentaire, en créant tout un écosystème à cet effet à l’exemple de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) ».
Tout en invitant les acteurs à redoubler d’efforts pour la réalisation de l’ambition commune et partagée, qu’est la sécurité alimentaire et nutritionnelle, Mme Tomégah-Dogbé a saisi l’occasion pour « pour renouveler notre gratitude à l’ensemble des partenaires techniques et financiers et les exhorter à poursuivre leurs efforts en vue d’accompagner les Etats et les populations du Sahel et de la région d’Afrique de l’ouest dans la quête d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable ».
Le ministre togolais de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural, Antoine Lékpa Gbégbéni a, dans son mot introductif, relevé la détermination des participants à proposer des alternatives politiques pour renforcer la résilience, la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Notons que le Togo, conformément à la vision du Chef de l’Etat, « s’emploie à mobiliser le secteur privé pour accélérer la transformation du phosphate en engrais pour toute la région ».
Le leadership du Président Faure Gnassingbé et son engagement à renforcer la sécurité alimentaire dans la sous-région, ont été salués par, non seulement les responsables du RPCA, mais aussi par les représentants des institutions sous régionales, notamment la CEDEAO, l’UEMOA, le Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), et les partenaires techniques et financiers.
JPB