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21 novembre 2024
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Sécurité alimentaire au Togo : Les conjectures vues par Sandra Johnson et ses collègues chercheurs de l’Université de Lomé

Sollicitée par des collègues enseignants-chercheurs de l’Université de Lomé (Yevessé Dandonougbo, enseignant-chercheur à l’Université de Lomé-Togo, et Kodjo Théodore Gnedeka, de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion) Sandra Johnson, la ministre, Secrétaire générale de la présidence du Togo, a apporté sa contribution à la rédaction d’un article co-édité sur le ‘’Capital Humain et Sécurité Alimentaire des Ménages au Togo’’, et publié dans la Revue Internationale d’Économie et de Gestion.

« J’explore les liens entre le capital humain et la sécurité alimentaire des ménages au Togo, via des approches de solutions objectives et adaptées à nos réalités en matière de sécurité alimentaire. J’analyse comment l’éducation et les compétences influencent la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des familles », a indiqué la ministre.

En effet, les chercheurs togolais recommandent aux décideurs politiques d’accroître les investissements dans le capital humain, particulièrement en matière d’éducation et d’accès aux services de santé. Car il s’avère, selon l’étude, que l’éducation du chef de ménage est un facteur déterminant de la sécurité alimentaire. Selon les enquêtes menées, les chefs de ménage sans éducation sont plus affectés par l’insécurité alimentaire totale (42,02%) comparés à ceux ayant un niveau d’éducation élevé (3,72%). « La probabilité d’être en insécurité alimentaire totale (ISA)T diminue de 3,8% pour un chef de ménage ayant un niveau primaire et de 6,6% pour un niveau lycée et plus. Cette diminution est également observée pour insécurité alimentaire transitoire basée sur les dépenses alimentaires (ISAdep) et l’ISAsca, signe de l’importance de l’éducation dans la lutte contre l’insécurité alimentaire », lit-on dans l’article.

Aussi, les chefs de ménage-homme ont une probabilité plus faible d’être en insécurité alimentaire totale, avec une diminution de 3,5% par rapport aux femmes. De plus, les chefs de ménage mariés sont plus susceptibles d’être en ISAsca mais moins en ISAdep, avec une diminution de 9,4% par rapport aux chefs de ménage célibataires. chaque année supplémentaire de l’âge du chef de ménage semble renforcer la sécurité alimentaire du foyer, réduisant significativement le risque de toutes formes d’insécurité alimentaire.

En ce qui concerne les services de santé, les ménages ayant un accès facile aux services de santé voient leur probabilité d’être en ISAT diminuer de 3,6%. l’ISAsca baisse de 0,2% et l’ISAdep de 3,4%. « Ces résultats démontrent que des politiques améliorant l’accès aux services de santé peuvent indirectement renforcer la sécurité alimentaire », ont relevé les enseignants togolais.

Aussi, les ménages urbains sont plus enclins à l’ISAT que ceux des milieux ruraux. Ces derniers bénéficient d’une sécurité alimentaire totale 58 %, que ceux des milieux urbains (40%).

Pour Sandra Johnson, les publications scientifiques visent à comprendre et à résoudre les défis complexes de notre monde. Elle a invité ses compatriotes à les découvrir et à les enrichir de leur compréhension ces thématiques essentielles ; « Vos avis m’intéressent et contribuent à un débat utile et constructif sur ces questions importantes pour notre pays en particulier et pour le continent africain en général », a écrit la ministre sur ses comptes sociaux.

Pour plus d’infos, lire l’article sur le Capital Humain et la Sécurité Alimentaire : https://rielf.aielf.org/capital-humain-et-securite-alimentaire-des-menages-au-togo/](https://rielf.aielf.org/capital-humain-et-securite-alimentaire-des-menages-au-togo/)

LA REDACTION

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