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21 novembre 2024
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FINANCES : Hausse de 11% des recettes fiscales au 1er semestre 2023

Dans le rapport d’exécution du budget de l’Etat, les six premiers mois de l’année sont caractérisés par une hausse des recettes fiscales, une progression des activités portuaire et aéroportuaire, un accroissement des flux commerciaux et une consolidation des créances sur l’économie.

 

Recettes fiscales en hausse

Au 30 juin 2023, pour une prévision annuelle des recettes fiscales de 912,10 milliards, le montant recouvré est de 453,44 milliards, soit un taux de réalisation de 49,71%.

Comparée à la réalisation de la même période en 2022, les recettes fiscales ont augmenté de 10,75%, soit 44,03 milliards en valeur absolue. la performance des recouvrements de recettes fiscales au premier semestre 2023 s’explique de façon globale par : l’augmentation du chiffre d’affaires taxable à la TVA (12,1%) et des importations en valeur (12,8%) par rapport à leur niveau au premier semestre de l’année 2022 ;  la réorganisation spatiale des services des impôts avec la création des bureaux des opérations fiscales dans chaque commune du Grand Lomé et dans chaque préfecture de l’intérieur du pays et l’exploitation des données du recensement fiscal effectué sur toute l’étendue du territoire national en 2022.

Le ministère de l’économie fait valoir aussi, le renforcement des codes de spécification tarifaires pour un meilleur contrôle de la valeur en douane des marchandises ; l’effectivité de l’interconnexion du système d’information de la douane togolaise avec ceux du Mali, du Bénin, du Niger et du Burkina Faso pour assurer un meilleur suivi du transit et mieux lutter contre les déversements de marchandises et le renforcement de la surveillance du territoire.

Hausse du trafic au port et à l’aéroport

Ainsi, au Port Autonome de Lomé (PAL), le volume du trafic total est de 15.174 milliers de tonnes au premier semestre 2023 est en hausse de 2,8% en glissement annuel. Les quantités de marchandises embarquées et débarquées ont augmenté respectivement de 29,5% et 5,8%. Par contre, le transbordement, régresse de 1,3%. A l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE), le trafic total des passagers s’est établi à 632.083 passagers au premier semestre 2023, soit une progression de 25,3% par rapport à la même période de l’année 2022. De même, le fret et le mouvement d’aéronefs sont en hausse, respectivement de 1,2% et 10,1% sur la période sous revue.

Au terme du premier semestre 2023, les échanges commerciaux du Togo, comparés à la même période de 2022, sont marqués par une hausse des exportations (+52,3 milliards) et des importations (+84,9 milliards). Il en résulte un déficit commercial avec l’ensemble des pays partenaires au cours de la période. Les exportations de biens sont évaluées à 424,1 milliards au premier semestre 2023, en hausse de 14,1% par rapport au premier semestre 2022. La valeur des importations est de 897,3 milliards, en progression de 10,4%.

 

Baisse du taux d’inflation

Le taux d’inflation, mesuré par la variation de l’indice national harmonisé des prix à la consommation, en moyenne sur les six premiers mois de 2023, est ressorti à 6,3% contre 7,8% en 2022, en lien principalement avec l’évolution des prix des ” transports ” et des ” produits alimentaires et boissons non alcoolisées ” qui ont augmenté respectivement de 14% et 3,5%.

La situation monétaire du Togo à fin juin 2023, comparée à fin décembre 2022, est marquée par une expansion de 2,2% de la masse monétaire. Cette progression résulte de l’effet conjugué de la consolidation des créances sur l’économie de 2,7%, de la hausse des créances nettes sur l’Administration centrale de 20,1% et de la contraction des actifs extérieurs nets de 3,2%. L’augmentation des créances sur l’économie est consécutive à la hausse de 36,1 milliards et 9,1 milliards, respectivement des créances des banques et de la BCEAO sur l’économie.

S’agissant particulièrement de l’évolution des créances des banques sur l’économie, elle résulte notamment de la progression des crédits accordés aux sociétés non financières privées et de l’encours des titres autres qu’actions émis par les sociétés non financières privées. Par contre, les crédits accordés aux ménages et aux Institutions Sans But Lucratif au Service des Ménages (ISBLSM) et au secteur financier non-bancaire ont fléchi, respectivement de 19,2 milliards et 9,6 milliards.

Koudjoukabalo

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