Le président Faure Gnassingbé a imaginé le programme ‘Vision Togo 2030’. En 2030, le Togo doit devenir un pays émergent bénéficiant d’un taux de croissance de 7% avec des richesses équitablement réparties, de bons services de santé, un système éducatif performant, une économie en développement.
Pas de marketing, ni de belles promesses, mais une ferme volonté de parvenir à une croissance durable.
Le chef de l’Etat a confié à Kako Kossivi Nubukpo, le ministre chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques, le soin de mettre en musique cette partition.
L’idée générale est que le processus d’accès à l’émergence doit impliquer l’ensemble de la population, dans tous les domaines et peu importe l’appartenance politique. Il y va tout simplement de l’avenir du pays.
Dans ce cadre, des réunions thématiques sont organisées depuis plusieurs semaines à la fois à Lomé et en régions. Les médias étaient conviés récemment et en fin de semaine les réflexions ont porté sur une relecture du passé, sur les questions sociales et ethniques.
Il n’y a pas de développement sans cohésion culturelle, souligne le ministre qui tient à préciser que la démarche ne sert pas les intérêts d’une personne ou d’un parti, mais doit profiter à l’ensemble des Togolais.
Les autorités entendent donc doter le pays d’une vision à long terme, dans un processus participatif. Il doit démontrer un sens rigoureux de l’anticipation, une capacité d’appréciation prudente et efficace des besoins et des moyens à mettre au service du développement. Il doit également reposer sur l’engagement fort des dirigeants politiques de ne viser que l’intérêt général avec le souci d’une gestion responsable des ressources publiques.
LE MEDIUM