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11 octobre 2024
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POLITIQUE /Le chef de l’Etat convie tous les Togolais, à rester vigilants, à cultiver l’esprit de concorde et de cohésion nationale

Le Président Faure Gnassingbé (Photo archives)
Le Président Faure Gnassingbé (Photo archives)

Dans son adresse habituelle au peuple togolais à la veille du Nouvel An, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a dans une franchise absolue convié tous les Togolais à rester vigilants, à cultiver  l’esprit de concorde et de cohésion nationale « afin que le climat de paix dont nous jouissons aujourd’hui, se raffermisse davantage et que notre cher Togo renforce sa stabilité retrouvée ».

C’est l’essentiel du message du chef de l’État qui n’a pas manqué de rappeler non seulement au peuple togolais mais surtout à la classe politique dans sa diversité que 2014 « est une nouvelle page que nous sommes appelés à écrire ensemble ».

Pour Faure Gnassingbé,  l’année 2014 devra être aussi celle au cours de laquelle « chaque Togolaise et chaque Togolais jouisse d’une bonne santé » et que «  les togolais connaissent les joies de la réussite dans tous les domaines. » Tout en ayant « une pensée émue pour les malades ainsi que les démunis et tous ceux qui vivent dans la détresse et la solitude », le Président de la République n’a pas manqué de rendre « grâce à Dieu pour les élections législatives que nous avons pu organiser en juillet et qui ont permis aux Togolais de voter le coeur en paix, en toute liberté et dans la transparence », avant d’ajouter que « chacun a pu mesurer à cette occasion, le profond désir de tous les Togolais de franchir ce nouveau cap de notre processus démocratique dans la cohésion nationale » .

Abordant l’agenda politique national, le locataire du Palais de la Marina affirme que « les élections locales et la décentralisation font partie des défis majeurs que nous devons relever ». Il s’agit selon le chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour asseoir la démocratie de proximité sur une base pérenne.

Convaincu que les élections locales et la décentralisation nous ouvriront de nouvelles perspectives, Faure Gnassingbé avoue que « nous devons toutefois avancer de manière prudente mais résolue ». Ce que confirme largement les concertations engagées depuis quelques temps avec les partis politiques, .les organisations de la société civile et les autres acteurs «  en vue de parvenir à une feuille de route de la décentralisation au Togo ».

« Après les années difficiles, notre pays se porte de mieux en mieux sur le plan économique. Les signaux sont encourageants. Notre dur labeur et les sacrifices que nous avons consentis durant des années pour le redressement économique sont progressivement récompensés. C’est au nom de cette quête de prospérité et de progrès continuel pour le Togo et les Togolais que nous poursuivons sans répit la mise en place des infrastructures nécessaires au développement de notre pays. Les résultats dans ce domaine ne demandent qu’à être consolidés » a souligné également le chef de l’Etat  dans son message de nouvel an à la nation togolaise.

Avant de reconnaitre en être humain conscient qu’ « en dépit des nombreux efforts qui ont été déployés par le gouvernement à divers niveaux, il y a sur le plan social des besoins urgents, des demandes pressantes, en particulier au sein des couches les plus vulnérables ». Et les réponses à apporter sont selon le chef de l’Etat « le fruit du dialogue et de la concertation ».Pour y arriver, Faure Gnassingbé invite toute la classe politique et tout citoyen à faire constamment  la part des choses et surtout à revoir nos échelles de priorités à la lumière de nos réalités sociales. En ce sens que « nous vivons dans un contexte où la lutte contre pauvreté et en particulier le chômage des jeunes est devenue une urgence de tous les jours et une question de survie pour de nombreux foyers ».

« Pour y remédier, les nouvelles mesures que le Gouvernement entend mettre en place toucheront directement les populations les plus vulnérables. Il faut en tout état de cause se rendre à l’évidence. La réalisation d’un mieux-être pour tous est une responsabilité collective. Elle n’incombe pas seulement au gouvernement. Chacun doit être à la tâche, en prenant à cœur d’apporter sa contribution pour consolider l’expansion économique et ses retombées sociales. Nous ne pourrons partager que ce que nous aurons produit ensemble » a renchéri le chef de l’État avant d’exhorter instamment ses chers compatriotes « à ne pas laisser les revendications corporatistes et les gains immédiats qu’elles visent déstabiliser les bases du développement pérenne que nous sommes en train de construire ». Un message surtout à l’endroit de ses hommes politiques qui ne pensent qu’à détruire pour détruire dans l’expectative d’accéder au Pouvoir et de noircir toute action gouvernementale. Pour y parvenir donc, ces hommes politiques au lieu de réfléchir au bien être des populations, de les appeler à l’amour du travail qui seul paie, préfèrent les déverser dans les rues hebdomadairement et faire ainsi d’eux des invalides, des inactifs, des limités dans la réflexion, des moutons de panurge.

Somme toute, le message du chef de l’Etat est un tout précieux qui approprié par tout un chacun de nous, fera naitre un lendemain plus meilleur que celui qu’offre à longueur de journée et surtout à ceux qui veulent les entendre, nos chers opposants en manque de stratégies et qui font la politique pour la politique . Ceux là qui aiment à longueur de journée critiquer sans pour autant disposés à accepter la moindre critique. C’est faire ainsi entorse à l’esprit démocratique qu’ils prétendent inculquer aux populations de notre pays et défendre toute leur vie.

Hier c’était Gilchrist Olympio  et son parti qu’ils se sont amusés à pourfendre. Aujourd’hui, c’est Agbéyomé Kodjo et son parti leur cible. Tout simplement parce qu’ils n’ont pas pensé la même stratégie qu’eux en un moment. Voilà ils sont subitement devenus des loups, autrefois agneaux. Ceci s’appelle de la bassesse intellectuelle et politique. De l’immaturité politique de ces hommes politiques limités et qui ne pensent qu’à eux-mêmes. Et qui surtout définissent leurs adversaires politiques comme ceux-là qui ne les suivent pas comme des moutons de panurge et qui tentent de réfléchir, de faire le distingo entre le bien et le mal, le bon et le mauvais. Simplement, ils manquent de conviction et de foi en leur idéal. Ce qui donne de la petitesse à leurs actions. Ils tournent en rond et ne cesseront de le faire. Naïvement, certains croient en eux, comme des faiseurs de miracles. Ils ont cependant oublié que la politique n’est qu’un moyen, non une finalité.

Heureusement que le chef de l’Etat leur a si bien rappelé dans la dernière partie de son message de nouvel an que « Rien de grand ne peut se faire sans la foi en nous-mêmes, sans la conviction profonde que Dieu est avec nous, qu’il nourrit de grands desseins pour notre peuple dont il accompagne chacun des pas avec

Bienveillance ».

 Crédo TETTEH

 

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