La prompte réaction du gouvernement pour trouver des solutions aux commerçantes victimes de l’incendie du marché d’Agoènyivé à contenter plus d’un. Le Gouvernement a tenu plusieurs rencontres de concertation avec l’ensemble des parties prenantes, dans le but d’accompagner les sinistrés pour la reprise de leurs activités. Les mesures suivantes sont retenues et mises en œuvre à cet effet.
On parle de l’aménagement d’un site provisoire, au lieu dit Togo grain, dans la commune d’Agoènyivé , accord sur un moratoire d’un an sur le remboursement des encours de crédit à la date du sinistre ; la mise en place d’un crédit relais à taux 0 % pour faciliter la reconstitution du capital ; l’extension à titre exceptionnel du programme d’assurance du FNFI à hauteur de 50% pour toutes les victimes et de 100% pour les bénéficiaires du programme du FNFI ; Ouverture du guichet de refinancement pour tous les services financiers décentralisés intervenant sur le marché sinistré.
Un numéro vert est mis à disposition à tous ceux qui veulent avoir des informations complémentaires relative à l’accès au crédit ou prendre attache avec leurs institutions financières habituelles pour savoir les facilités qui leur sera faite.
On se rappelle que le lendemain du sinistre, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a ecu une délégation des femmes commerçantes du marché. Il a donné des instructions fermes pour que toutes les commerçantes soient enregistrées et qu’un site provisoire soit mis à leur disposition, afin qu’elles reprennent rapidement leur activité. Ce qui fut fait, à la grande satisfaction des sinistrées. Aussi, le Gouvernement a discuté avec les responsables des institutions de micro finances chez lesquelles les femmes revendeuses et autres commerçants ont souscrit des prêts.
L’Association des professionnels des systèmes financiers décentralises a rassuré sur les mesures d’accompagnement des femmes. ” La question de fond c’est de voir dans quelle mesure nous allons accompagner les clients. Ce sont nos clients, on ne va pas se ruer sur eux, surtout quand ils sont en difficultés. Nous allons travailler au cas par cas pour que les activités puissent se relancer. Nous sommes des représentants de 60 institutions de microfinances. Nous allons travailler avec nos membres pour voir comment opérationnaliser les décisions “, a rassuré le Président de l’APSFD.
Koudjoukabalo