Mis en place au Togo depuis 2010, le programme Muskoka a optimisé la lutte du gouvernement togolais contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile. En matière de santé, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé n’a aucunement l’intention d’abandonner les citoyens à leur propre sort, encore moins les femmes enceintes et les nouveau-nés. C’est de cet engagement qu’est né le programme Muskoka.
En février 2021, un bilan des progrès réalisés dans le cadre du programme a été dressé. De 2010 à 2021, 152 000 grossesses non désirées ont été évitées, de même que 54 000 avortements provoqués et 400 décès maternels. D’autres avancées ont été réalisées en matière de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG), la malnutrition…
L’offre de services de santé a été améliorée au niveau communautaire, avec l’expérience des agents de santé communautaire, la réduction des décès maternels et néonataux et les besoins des jeunes et adolescents en matière de santé sexuelle et reproductive.
Il faut dire qu’en termes d’infrastructures, Muskoka a permis de construire 22 formations sanitaires sur le territoire. Le capital humain du Togo est majoritairement formé par les jeunes et femmes.
Selon le gouvernement, en 10 ans, le Togo a bénéficié d’environ 09 milliards de francs CFA (13,5 millions d’euros) de la part du Fonds Muskoka. Les indicateurs en santé maternelle et infantile ont été améliorés. Par exemple, il y a eu une diminution du taux de mortalité maternelle de 10% entre 2010 et 2017. Aussi, le taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié a progressé de 11%, sans oublier la réduction de 25% entre 2010 et 2019 du taux de mortalité des enfants de moins de 05 ans.
Aussi, dans le cadre du programme Muskoka, la prise en charge de la femme enceinte a été rendue gratuite. Le programme a permis de subventionner à 90% la césarienne. Un transfert monétaire a également été assuré aux ménages les plus démunis.
A la faveur de Muskoka et d’autres programmes, la mortalité maternelle est passée de 478 (EDST 1998) à 401 (EDST 2014) pour 100 000 naissances vivantes. S’agissant de la mortalité néonatale, elle est partie de 40 (EDST 1998) pour atterrir à 27 (EDST 2014) pour 1 000 naissances vivantes.