Aucun avion commercial ne décollera ou n’atterrira des aéroports du Bénin et du Togo du 26 au 28 mai prochains. Seuls seront autorisés, les vols humanitaires, les évacuations sanitaires et les vols spéciaux humanitaires.
Le Syndicat des travailleurs de l’aviation civile, de la météorologie de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA-Togo) est en grève de 3 jours. Il réclame de gérer eux-mêmes de l’espace aérien du Togo qui se faisait depuis 1945 par le Ghana.
” Avant le passé, nos aéroports ne disposaient pas de radar et les agents n’étaient pas formés. Au jour d’aujourd’hui, les contrôleurs aériens du Togo sont techniquement bien formés et l’aéroport de Lomé est équipé de radars plus performants que ceux d’Accra” a dit Amao Talé, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’ASECNA-Togo.
” Nous sommes prêts à assurer la sécurité de la navigation aérienne dans l’ espace inférieur et supérieur de notre territoire “, a dit Amao Talé.
Le Ghana, qui n’est pas membre de l’ASECNA, gère les espaces aériens togolais et béninois depuis 1945 alors que ces deux pays disposent aujourd’hui de matériels performants et d’agents capables d’assumer le contrôle de leur espace aérien, selon les grévistes.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la réponse donnée par le Ghana aux Togolais et aux Béninois après la réunion des chefs d’Etat des trois (3) pays, John Dramani Mahama, Yayi Boni et Faure Gnassingbé le 29 avril dernier à Accra au Ghana, suivie de celle des ministres des transports des ces pays.
Le 20 mai afin de se prononcer. La partie ghanéenne a réagi mais n’a fait aucune proposition concrète allant dans le sens de la proposition qui lui a été faite. Aujourd’hui, il est question tout de suite de passer à la sectorisation, ce qui est le vœu de tout le personnel de l’ASECNA du Togo et du Bénin, afin de permettre aux deux chefs de permettre à l’ASECNA de poursuivre le processus de réorganisation des deux espaces aériens “, a déclaré Amao Talé, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’aviation civile, de la météorologie e l’ASECNA-Togo.
Les deux (2) organisations syndicales demandent aux autorités togolaises et béninoises de répondre à une demande d’instruction ferme de l’ASECNA afin de permettre à celle-ci de pouvoir poursuivre son processus de réorganisation des deux espaces aériens.
” Si les autorités togolaises et béninoises donnent leur réponse favorable, demandant à l’ASECNA de poursuivre ce processus de réorganisation, il n’y aura plus de problème. C’est à cette condition que nous pouvons suspendre la grève “, a-t-il indiqué.
Source : afreepress