Le sujet avait fait grand bruit par le passé. Pour soutenir les Éperviers à la CAN 2012, toute une stratégie avait été mise en place pour recueillir assez de moyens financiers pour offrir les meilleures conditions aux joueurs afin de leur permettre de mieux défendre les couleurs nationales. L’une de ses stratégies fut de prélever au profit des Éperviers et ce pendant une période donnée au moins 5 FCFA sur toute communication téléphonique. Toutes les sociétés de téléphonie de la place ont adhéré à cette idée.
Un comité de gestion avait alors été mis en place à cet effet pour gérer également toute l’organisation de la CAN et surtout la mobilisation des ressources. Ce comité était dirigé par l’ex-Administrateur général de la BTCI, Monsieur Etienne BAFAI. En plus du comité de gestion, le Premier Ministre Arthème Ahoomey-Zunu présidait le comité de supervision. Dans les prérogatives de ce comité chapeauté par le Premier Ministre, il s’agit surtout de mieux contrôler les activités et actions du comité dirigé par Monsieur Etienne BAFAI.
A l’époque également, des voix s’étaient élevées pour réclamer qu’un compte détaillé soit fait au Peuple Togolais, victime des prélèvements sur les communications téléphoniques. En ce moment, on notait un silence de cimetière de la part de Monsieur BAFAI et du Premier Ministre. Ce dernier, au regard de l’ampleur des réclamations avait finalement fait une sortie médiatique, histoire de rassurer les Togolais qu’il veillera à ce que les comptes soient faits au moment opportun au centime près. Mais depuis cette promesse, rien n’a semblé bougé jusqu’au limogeage de Monsieur Etienne BAFAI de la tête de la BTCI. Un limogeage qui sonne comme la fin de l’espoir de voir un jour les fameux comptes faits aux Togolais.
Il urge et dans un souci de redevabilité au peuple togolais, que le Premier Ministre Arthème Ahoomey-Zunu s’implique davantage afin que ces comptes soient faits pour taire toutes les supputations. C’est une question d’intégrité morale qui se pose au Premier Ministre Ahoomey-Zunu.
La communication du Premier Ministre en question
Un sérieux effort de communication autour du travail du Premier Ministre s’impose. Car, observons-nous, rien de concret ne se passe dans la communication autour du Premier Ministre et de ses actions si ce n’est autour de ses voyages à l’extérieur, des ouvertures et clôtures des ateliers et séminaires et audiences. Il n’y a pas que ça en communication institutionnelle.
On note aujourd’hui une nette différence entre la communication au temps de Monsieur Gilbert HOUNGBO et celle de l’actuel Premier Ministre. Au temps donc du Premier Ministre Gilbert HOUNGBO, qui avait compris à sa juste valeur l’impact communicationnel sur toute action politique, aisément on sentait quelque chose bouger. Mais depuis l’arrivée du Premier Ministre Arthème Ahoomey-Zunu, rien ne marche plus comme au temps de HOUNGBO.
Aujourd’hui, les actions communicationnelles de la Primature se sont assombries. On ne communique plus. On se demande si c’est le Premier Ministre lui-même qui ne veut pas communiquer ou se sont ceux qui sont censés faire le travail qui manquent de mordant ?
A la Primature, on doit apprendre à communiquer aux Togolais vivant au Togo dans un premier temps avant de chercher à polir l’image à l’extérieur dans des revues et magazines pas facilement accessibles à la bourse des Togolais comme les journaux et radio télévisions existant au Togo. Ces magazines et revues coûtent les yeux de la tête en termes de coûts et pour quels résultats encore ?
Avec le rattachement du Ministère de la Santé à la Primature, il y a nécessité qu’on pense à communiquer plus et à mieux communiquer dans un souci de rendre compte aux togolais des actions du gouvernement. Au travail Messieurs les concernés !
BOA