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29 avril 2024

POLITIQUE / Législatives du 21 juillet 2013 De quoi le CST a-t-il réellement peur ?

Isabelle Améganvi
Isabelle Améganvi

Les législatives du 21 juillet approchent à grand pas. Les choses avancent à vive allure que ce soit à la CENI que par devant la Cour Constitutionnelle. Et tout semble projeter une image de vote sur la journée du DIMANCHE 21 juillet 2013, également jour du Seigneur. Mais dans les rangs de certains partis politiques et regroupements des forces dites de l’opposition, c’est le cafouillage total, l’incertitude même en ce qui concerne les moyens de campagnes et toujours l’éternel souci d’organisation interne. Tout ceci caché une fois encore sous l’aspect de conditionnalités, de préalables. Sacré opposant togolais.

Au lieu donc de penser à s’organiser et surtout à mieux organiser leurs stratégies de campagnes en vue de rafler une majorité au parlement, nos amis  se mélangent à loisir encore les pédales et donnent du fil à retordre à leurs militants qui leur restent dans les rues de Lomé. Pourront-ils s’organiser pour une fois ? Telle est la question que ne cessent de se poser les militants de l’opposition et notamment du Collectif Sauvons le Togo et de la Coalition Arc-en-ciel. Si on sait que depuis quelques semaines, ils peinent à accorder les violons tout simplement parce qu’une partie très infime, qui n’a même pas d’expérience en élection, car n’ayant jamais fait le jeu électoral-notamment l’ANC de Jean Pierre Fabre- on sait également que certains regroupements politiques comme la Coalition ont déjà compris que la machine électorale est irréversible et qu’il faille descendre sur le terrain, comme cela se doit, pour présenter les candidats à qui de droit. En ce moment, d’autres-des éternels hésitants- se questionnent à savoir s’ils prendront part effectivement aux législatives du 21 juillet 2013. Malgré le fait qu’ils aient par des acrobaties déposé finalement leurs dossiers dont certaines listes furent tout simplement invalidées par la Cour Constitutionnelle conformément aux textes de lois et règles établies. A force de chercher  à  comprendre nos politiques du CST surtout, nous faisons l’amer constat que ces derniers ont en fait peur d’aller aux  élections. Et par là, ils démontrent à suffisance leur volonté de passer par tous les moyens pour faire entrave au processus électoral en cours. Parlant de peur, nous nous posons la question de savoir de quoi réellement ont-ils peur ? Se rendent-ils finalement compte que la plupart de leurs militants – marcheurs ne pourront pas accomplir leur devoir civique car n’ayant pas l’âge de voter et inconscients de leur débordement contagieux ? Dans une déclaration liminaire en date du 1 er juillet, d’hier donc au cours de leur sport favori-conférence de presse- nos « Sauveurs » se sont une fois encore fourvoyés. Au lieu donc de se doter de véritables et réelles stratégies pour espérer glaner quelques sièges au futur parlement, nos politiques des temps nouveaux rêvent de divers arrangements politiques  « afin de créer les conditions d’apaisement nécessaires à la poursuite consensuelle du processus électoral en cours ». Et parlant d’arrangements politiques-comme si nous sommes en semaine culturelle-, nos amis du CST réclament  sans honte la « flexibilité » promise par les autorités pour permettre disent-ils au partis de « compléter » éventuellement les dossiers ; évoquent la « promesse » de libération de toutes les personnes « arbitrairement détenues » dans le cadre de l’affaire des incendies ; reviennent sur le « règlement » de la question des neuf députés ANC révoqués de « leur mandat parlementaire » ; et rêvent comme d’habitude d’une « fixation  d’une date consensuelle » pour le scrutin au cours « d’un « dialogue » qu’ils appellent allègrement conséquent. A la lumière donc des actes du CST et surtout de ses aboiements inconséquents à longueur de journée et sans réelle repère d’avancement politique, nous pouvons dire sans nous tromper avec cet internaute, « qu’au lieu d’actions, nos frères du CST préfèrent les réactions épidermiques et sans résultats ». Et à un autre, toujours très remonté contre l’opposition, de dire « qu’ils sont là seulement pour répondre aux actes de l’autre partie ». Autrement dit, sans stratégies de lutte. Malheureusement.

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