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27 juillet 2024
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ÉDUCATION : Le taux de grossesse en milieu scolaire en baisse de 15% au Togo

Les chiffres étaient alarmants. Plus de 8 600 cas de grossesse sur les bancs ont été totalisés au cours des années 2017 à 2020. Aussi, 895 filles ont été victimes de mariages précoces entre 2016 et 2018. On ne pouvait pas en rester là. L’Etat a pris la mesure de la chose. Durant l’année scolaire 2021-2022, le taux de grossesse enregistré dans les établissements sur le territoire est immédiatement descendu de 15% par rapport aux chiffres de l’année précédente.

 

Cette baisse appréciable est la résultante des actions prises par le Gouvernement comme la protection des filles par les lois en vigueur, la lutte contre la discrimination, la condamnation des abus, faits aux filles scolarisées, etc. « Le pays améliore drastiquement le taux d’accès à l’école qui est déjà monté à 94%, avec une proportion considérable de filles inscrites. Une parité fille-garçon au niveau de tous les degrés d’enseignement est beaucoup plus observée », fait-on savoir au Gouvernement.

Ainsi, le taux net des filles qui se sont inscrites à l’école est passé de 87,4% en 2010-2011 à 126,7% en 2013-2014. La mesure de suppression des frais scolaires dans les établissements publics pour l’année 2021-2022 a bénéficié à une majeure partie des 3 000 000 d’apprenants au total. Parmi eux, il y a beaucoup de filles inscrites qui ont étudié sans débourser un seul franc.

En classe d’examen, sur 140 575 candidats inscrits au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) de juillet 2021, il y a 64 917 filles. En ce qui concerne le Baccalauréat première partie (Bac 1), 25 106 candidates ont composé en 2021 contre 23 477 en 2020, soit une hausse de 6,93% qui équivaut à 1 629 filles supplémentaires. Pour la session de mai 2022, ce sont 75 427 garçons et filles qui se sont inscrits. Pour le Certificat d’études du premier degré (CEPD), 209 172 candidats dont 102 242 filles ont participé à la session de 2022. Plus rien n’arrête les filles.

Pour le Gouvernement, les filles ont le droit d’aller à l’école. Comme les garçons, elles ont leur place dans le système éducatif national. Mais, encore, l’une des missions régaliennes de l’Etat est de créer des conditions nécessaires pour qu’elles réussissent. « Cela comprend la lutte contre les grossesses en milieu scolaire, un phénomène qui empêche les filles de continuer par suivre les cours durant l’année. Pire, elles abandonnent les études », indique-t-on au Ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat qui a élaboré un projet de loi qui sera bientôt déposée sur la table des députés.

Il faut souligner que, le chef de l’Etat a toujours prôné une politique éducative favorable aux citoyens. Depuis 2005, des mesures se sont succédé. Elles rendent l’école accessible et moins coûteuse pour tous, augmentent le nombre des infrastructures scolaires d’accueil, assurent la protection sociale des apprenants (School Assur, les cantines scolaires, la gratuité de l’école, etc.).

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