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16 mai 2024

ECONOMIE : Perspectives macroéconomiques 2023-2025

Sur la période 2023-2025, la croissance moyenne annuelle du PIB serait de 6,8%, passant de 6,5% en 2023 à 7% en 2025. Toutes les branches de l’économie contribueraient à cette croissance. Elle sera soutenue sur la période sous revue par la forte contribution de l’agriculture (+0,9 point), les autres activités manufacturières (+0,6 point), les activités immobilières (+0,5 point), l’industrie des produits alimentaires (+0,5 point) et le secteur tertiaire (+3,4 points).

La contribution à la croissance des taxes serait de 0,4 point. L’accroissement des dépenses sociales, la transformation agro-industrielle et les investissements seraient le principal moteur de la croissance. En effet, les investissements publics prévus dans les infrastructures économiques et l’amélioration du climat des affaires devraient stimuler l’investissement privé. Le taux d’investissement global passerait de 23,9% en 2023 à 25,4% en 2025 grâce aux investissements publics prévus dans la FDR et les investissements privés annoncés sur la PIA.

La consommation finale connaîtrait une hausse de 7,4%. Le PIB nominal passerait de 5.563,5 milliards en 2023 à 6.615,5 milliards en 2025, soit une progression de 8,9% en moyenne par an sur la période.

S’agissant des prix, les prévisions indiquent un taux d’inflation qui serait maintenu dans les limites de 3% à moyen terme, notamment grâce aux bonnes performances attendues dans le secteur agricole et par ricochet un bon approvisionnement des marchés en produits vivriers. Le taux d’inflation moyen mesuré par l’évolution de l’indice du déflateur du PIB serait de 2% sur la période.

Au titre des échanges extérieurs, les exportations représenteraient 21,9% du PIB sur la période 2023-2025. Ces exportations porteraient principalement sur les produits miniers, les produits de rente et les produits agro-industriels. Grâce à ces derniers, le Togo devrait accroître ses exportations sous régionales. En lien avec le renforcement du tissu industriel, les importations d’équipements industriels progresseraient. Ainsi, les importations globales représenteraient 29,7% du PIB. Le déficit courant devrait s’améliorer sur la période.

 

Estimation des recettes en 2022

La loi de finances initiale (LFI) 2022 fixe les prévisions des recettes budgétaires à 1.070,9 milliards, en augmentation de 16,2% par rapport aux réalisations de 2021. Elles sont constituées de recettes fiscales (814,7 milliards), de recettes non fiscales (58,3 milliards), de dons programmes (19,6 milliards) et de dons projets (178,3 milliards). La mobilisation des recettes budgétaires de l’année 2022 a été entamée dans un contexte marqué par une maitrise de la pandémie à corona virus et un accroissement du niveau d’inflation essentiellement dû à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Dans ce contexte et au regard des tendances de mobilisation des recettes au cours des trois (03) premiers de l’année, les prévisions de la LFI sont considérées comme les recettes budgétaires estimées à fin décembre 2022.

 

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