Lomé et le Système des Nations Unies ont désormais un nouveau cadre triennal de coopération pour le développement durable. Ce nouvel instrument de coopération, pour la période 2023-2026, a été paraphé, hier 14 février à Lomé, par la ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, et Aliou Dia, Coordonnateur par intérim du Système des Nations Unies (SNU).
Le Togo et le SNU ont défini une maquette précise des différentes interventions des organisations onusienne, ceci pour les trois prochaines années. Hier 14 février, les deux parties ont paraphé cet instrument essentiel de coopération.
Ledit document s’articule autour de trois axes principaux, à savoir : une croissance inclusive, avec des emplois décents et un environnement durable ; le développement du capital humain avec un accès plus inclusif aux services sociaux de base et une protection sociale pour tous ; et enfin une gouvernance plus inclusive, efficace et redevable, avec un fort accent sur les droits de l’homme, la sécurité et la cohésion.
D’un coût global de 247 millions $, environ 150 milliards de nos francs, ce plan cadre de coopération qui s’aligne sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Selon Sandra Ablamba Johnson, « ce qui est notamment attendu du Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable, introduit par la résolution 72/279 de l’Assemblée Générale en 2018 comme le principal instrument dédié à la planification et la mise en œuvre des activités de développement des Nations Unies, c’est (i) d’abord d’être axé sur les besoins du pays, (ii) ensuite d’être basé sur des partenariats ouverts, intégrés et transformationnels (iii) et enfin d’être porteur de changement ».
Ce nouveau « cadre de coopération va contribuer à la réalisation des ambitions du gouvernement et produire des changements réels au bénéfice des populations et particulièrement celles les plus vulnérables. Nous ne voulons laisser personne de côté », a-t-elle souligné.
Pour le Coordinateur du SYNU, « le plan cadre de coopération pour le développement durable (…) résulte de la volonté du gouvernement togolais et des agences du système des Nations Unies d’écourter le précédent cadre de coopération afin de mieux aligner les réalisations des agences, fonds et programmes sur les priorités de la feuille de route gouvernementale Togo 2025 ».
JPB