Seuls les klaxons des ” zemidjan ” de l’aéroport de Lomé à son domicile ont annoncé, fidèles à leur job, le retour de Jean-Pierre Fabre au pays.
Candidat malheureux, arrivé en seconde position derrière Faure Gnassingbé, le leader de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) avait disparu du pays quelques jours après les résultats de la Présidentielle 2015. Ce fut un silence total de la part de cet opposant qui a habitué ses militants à la contestation populaire toutes les fois qu’il perd une échéance électorale. Pour rappel, il a ” le mérite ” de marcher pendant 4 ans de Bè kodjindji à la plage, et dans les rues de Lomé pour réclamer une ” prétendue ” victoire de la Présidentielle 2010.
Fatigué, et ses militants avec, des marches, il a pu retrouver sa chaise au Parlement après les Législatives de 2013 plus comme président de son groupe parlementaire mais comme simple député de la Nation.
Après donc sa cuisante défaite face à Faure Gnassingbé, Jean-Pierre FABRE s’était retrouvé du côté de l’Europe pour ” ses affaires “, pour ” ses rendez-vous”.
Depuis le week end passé, Jean-Pierre Fabre est de retour dans la capitale. Qu’est-il réellement parti faire en Europe, nul ne le sait. A moins qu’il ne se décide à rendre compte à ses militants de son séjour de l’autre côté. Pour l’instant, le retour de Jean-Pierre Fabre au pays est qualifié de ” nonsense “. Autrement, du bruit tout autour pour rien.
Crédo TETTEH