L’approche humaine et solidaire du Togo le propulse vers un avenir où chaque individu est maître de son bien-être et peut contribuer au progrès national, stimulant ainsi la croissance et l’équité. Le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) joue un très grand rôle. L’accessibilité des transferts monétaires aux ménages pauvres accroît le niveau de l’inclusion financière sur l’étendue du territoire. Cette disposition des pouvoirs publics à tendre la main aux couches vulnérables, peu importe là où ils se trouvent sur le territoire, améliore l’existence de ces derniers. Les populations de la région maritime ont commencé par en bénéficier aussi.
Selon le dernier recensement général, la population togolaise en 2023 est estimée à plus de 8 millions d’habitants. La région maritime et le Grand Lomé sont des zones très habitées. Il y a quelque temps maintenant que le pays a obtenu un financement additionnel pour continuer à mettre en œuvre le FSB, qu’on appelle maintenant le FA-FSB. En octobre 2023, l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) qui pilote le projet, a organisé à Tsévié un atelier d’identification de nouveaux villages qui vont bénéficier du Financement additionnel au projet de Filets sociaux et services de base (FA-FSB).
Dans la région maritime, les responsables du projet prennent en compte de nouveaux villages non bénéficiaires du FA-FSB dans 33 cantons identifiés à partir de la carte de pauvreté actualisée dans le cadre du programme de revenu universel et de solidarité Novissi. L’atelier, qui a connu la participation de plusieurs parties prenantes, devrait permettre de finaliser la liste des villages éligibles à la sélection aléatoire, de procéder au tirage aléatoire des villages bénéficiaires et d’établir la liste des villages devant bénéficier de l’Intervention.
Il faut dire que la phase additionnelle du projet est porteuse de grands espoirs. Elle cible au préalable 125 000 ménages avec 98 750 en milieu rural et 26 250 en milieu urbain dont 3 750 bénéficiaires des Mesures d’inclusion économique (MIE). Cette phase additionnelle est financée à hauteur de 18,92 milliards de francs CFA par la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD) et l’État togolais. De 2017 à 2021, le projet FSB revendique plus de 60 000 ménages bénéficiaires ayant reçu 15 000 francs CFA par trimestre. Sur la même durée, environ 95 000 écoliers ont été touchés par les cantines scolaires dans 337 écoles primaires publiques.
Koudjoukabalo