TOGO-POLITIQUE-MANIFESTATIONS : LE CHAMPIONNAT DE LA DESINFORMATION

Un championnat bien particulier s’est joué à Lomé et sur toute l’étendue du territoire togolais les 26, 27 et 28 Juin 2025, dans le cadre des manifestions illégales sponsorisées par des tiktokeurs de la diaspora avec le soutien de quelques politiciens de petit gabarit.

Pour atteindre leur objectif, tous les moyens, même les plus pervers, malsains et malveillants furent employés. L’essentiel étant d’ameuter et de faire peur au maximum aux populations afin que celles-ci les suivent de gré ou de force dans leurs manipulations et désinformations.

A la fin des trois jours des manifestations, les résultats n’ont pas été totalement atteints. Les Institutions de la République sont encore en place. Le Président du Conseil, Faure E. Gnassingbé n’a pas démissionné comme c’était promis dans les live tiktok. Au contraire, il recevait encore les audiences et travaillait dans l’intérêt de notre Togo, notre pays qui nous est tous très cher. Pour le bien de l’humanité.

La stratégie du grossissement de la pierre brute

Pour arriver à déverser les masses dans les rues et selon les vœux, dans toutes les villes de notre pays, les tiktokeurs ont usé de malices en grossissant à volonté la pierre brute, au lieu de la dégrossir si les intentions étaient nobles et belles. Cette stratégie avait consisté à tout noircir dans la gouvernance de Faure Gnassingbé, et au finish à exiger son départ du pouvoir.  Pour y arriver, les vulgarités ont élu domicile dans les propos haineux et déshumanisants. A la limite de l’enfantillage et dans une autre mesure de l’animosité prit carrément place. Ce qui n’est pas le propre du Togolais toujours bienveillant et non violent dans les gênes et chromosomes.

Des fakes news pour attiser

Pendant les trois jours de manifestations, ce fut le championnat de la désinformation à haute dose. Des images d’ailleurs furent publiées sur les réseaux sociaux et assimilées à tort au Togo à seule fin de révolter les esprits et de les pousser à l’irréparable. On dirait que l’objectif est de tout polluer pour jeter de l’opprobre sur le pays et bien évidement sur les gouvernants. Pour y parvenir, il fallait provoquer au maximum les forces de sécurité et de l’ordre pour qu’elles tombent dans le panneau. Aubaine alors pour attribuer des images venues d’ailleurs au contexte togolais.

Un fait très surprenant fut le travail remarquable de Twitter (X) qui a traqué et sanctionné les manipulateurs. Dans ce registre, il faut rappeler la suppression du tweet(X) l’opposant Nathaniel Olympio, suite à la diffusion de fausses images sur le Togo. Ce qui est à considérer comme un message limpide à ceux et celles qui jouaient à dessein à la désinformation et donc recroquevillés derrière leurs téléphones portables.

Il faut préciser que le politicien Nathaniel Olympio avait publié un tweet avec la photo d’un jeune garçon ensanglanté qu’il présentait comme une victime des manifestations illégales du 26 juin au Togo, alors que l’image en question datait de 2017 au Nigéria.

En plus, le 27 juin 2025, deuxième jour des manifestations, la plateforme Togocheck attirait l’attention de l’opinion nationale et internationale sur cette image d’une personne battue et dont le dos portait des traces énormes et ensanglantée. Selon Togocheck, cette image « n’a aucun rapport avec les manifestations du 26 juin 2025 au Togo. Elle avait déjà été publiée le 1er juin 2025 et attribuée à une scène survenue dans l’état de Cross River au Nigéria.

Dans le même domaine de définition, Togocheck a également rétabli la vérité et démontré l’ampleur des fakes news et de la désinformation en rétablissant l’information selon laquelle l’image diffusée faisant cas d’un jeune tabassé à Attiegou dans un quartier de Lomé par les militaires du régime RPT UNIR, n’avait en réalité aucun rapport non plus avec les événements du 26 juin 2025. L’image précisément sortie de son cadre avait été publiée le 16 juillet 2017 par le site d’information nigérian The EagleOnline(Theeagleonline.com). Elle montrait un jeune éleveur de 12 ans, victime de Boko Haram à Muna Delti dans l’Etat de Borno.

En termes donc de stratégies employées pour animer les manifestations, les organisateurs ont eu recours à la désinformation. Des images et vidéos tronquées et diffusées pour essayer de capitaliser les énergies perdues engagées.

Selon quelques spécialistes des réseaux sociaux, plus de 90 % des images et vidéos diffusées pour soutenir les manifestations et jeter de l’anathème même sur nos Forces de sécurité seraient manipulées à dessein. On parle à outrance de vieilles images de protestations dans d’autres pays africains, voire de précédentes manifestations n’ayant rien à voir avec les réalités annoncées et vendues.

Somme toute, beaucoup d’images à causer des crises cardiaques à un être humain ou à réveiller un eunuque ont été diffusées délibérément pendant les trois jours de manifestations dans le but d’intoxiquer l’opinion nationale pour les déverser dans les rues dans des actes inciviques et de « révolution » et celle internationale pour braquer tous les projecteurs sur le Togo et surtout ternir l’image du pays et de ses gouvernants actuels.

Comme quoi, « La création sert à masquer le réel bien plus qu’elle ne le change » selon le  Poète et chansonnier québécois Georges Dor (Il neige amour..).

Crédo TETTEH

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