Présent à Lomé dans le cadre d’une des sessions délocalisées du Parlement de la Cedeao, le député sénégalais, adepte des provocations et shows inutiles, immatures et enfantins, a encore fait parler de lui négativement sous le sceau d’un pseudo-panafricanisme morbide.
” Adulé ” par une certaine classe politique togolaise nauséabonde et très limitée, en termes de stratégies et de luttes politiques, le sieur Guy Marius Sagna a cru bon de défier les Autorités togolaises pour réaliser un agenda sordide. Se prénommant panafricaniste comme si le panafricanisme se définirait, comme les vociférations inutiles et les invectives à tout bout de champ, le Sénégalais Guy Marius Sagna, malgré l’interdiction par voie autorisée de la rencontre de la Dynamique pour la majorité du Peuple (DMP) de la députée Brigitte Adjamagbo-Johnson, une opposante esquintée et improductive, s’est donné en spectacle en participant à une conférence de presse au siège de la CDPA, à Lomé.
Comme le parlementaire de la CEDEAO devait coûte que coûte remplir un engagement clandestin, ce dernier s’est métamorphosé en guest star d’une ridicule conférence de presse, malgré même le rappel à l’ordre à lui notifié par le Bureau du Parlement de la CEDEAO, pour ne pas prendre part à des rencontres et autres manifestations politiques internes.
Mais se prenant pour Jean Baptiste dans la Bible, le mauvais en tout cas, le Sénégalais Guy Marius Sagna a bravé tous les rappels à l’ordre et conseils pour se retrouver au siège de la CDPA, aux côtés des responsables de la DMP, qui ne demandaient pas eux mieux que ça.
A l’agonie, et même enterrée politiquement, et totalement inaudible malgré les vociférations exécrables de leur première responsable Brigitte Adjamagbo Johnson, comme à son habitude, sans résultats probants depuis son entrée en politique dans les années 90, la DMP qui aurait rêvée désespérément de s’établir sur les cendres de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre, a littéralement une fois encore échoué de vouloir soulever de la poussière dans une rivière. La mayonnaise Sagna n’a malheureusement pas pris à Lomé. Une occasion donc ratée pour dame Brigitte de supplanter le parti ANC qui, malgré tout, est plus lucide à bien d’égards que la DMP, un résidu de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK), dont nous taisons les dégâts politiques toujours sous la conduite de la même personne qui n’est que friande des regroupements de saison improductifs, au lieu de s’investir pour positionner son parti politique la CDPA , qui aujourd’hui ne se résume qu’à une portion incongrue d’une dizaine de personnes sans repères et bagages politiques.
Les faux pas du Sénégalais Guy Marius Sagna
Même en mal de sensation, et excité, tel un adolescent en puberté dérangeante, le député sénégalais devrait savoir raison garder, s’abstenant de participer à une quelconque activité de la DMP ou de n’importe quel regroupement ou parti politique ou même d’organisations de la société civile togolaise.
Si son immaturité, lors d’une session du parlement de la Cedeao à Abuja, fut malheureusement appréciée et soutenue par des désordonnés en lecture politique et diplomatie, Guy Marius Sagna, requinqué à dessein, s’est cru tel Jean Baptiste dans l’Ecriture Sainte, en mission pour aplanir le chemin du Seigneur. Mais de quel Seigneur s’agirait-il dans ce cas ? Surement pas du Seigneur Jésus Christ lent à la colère, miséricordieux et débordant d’amour, même pour le plus méchant des pécheurs.
Il suffisait simplement que le député sénégalais se ressaisisse, vu que le bureau du parlement de la CEDEAO l’avait rappelé à l’ordre, pour se départir de toutes activités socio politiques au Togo pendant son séjour.
Mais se prenant pour un bulldozer, et par ricochet, un insoumis notoire ou un panafricain d’une certaine définition et dimension discutables à loisir, Guy Marius Sagna a maintenu son projet d’honorer un agenda flou, et à dessein malpropre de la DMP. Il fallait tout faire pour que l’opinion nationale et internationale parle de lui, lors de son passage au Togo, et qu’on le ” célèbre ” d’une manière ou une autre.
Guy Marius Sagna agressé, à qui le bénéfice ?
Toute conscience bien faite ne saurait applaudir l’agression physique dont a été l’objet le parlementaire de la CEDEAO. Il faut avoir le courage de dénoncer cela et d’appeler à ce que toute la lumière soit faite sur cette agression dont les auteurs sont inconnus pour l’instant.
Cependant, devra-t-on s’affranchir de la responsabilité de la DMP et de ses premiers responsables dans ce qui est arrivé au député sénégalais?
Qui aujourd’hui pourra affirmer, sans utiliser le conditionnel, que les agresseurs du sieur Sagna seraient des ” milices ” ou ” gros bras ” à la solde d’un parti politique ?
Qui aujourd’hui pourrait affirmer avec assurance que les fauteurs de troubles ne proviendraient-ils pas, et c’est selon, d’autres jeunes organisés de partis politiques de l’opposition et même de la DMP ?
Toutes les questions se valent et méritent d’être posées. Toutes les interrogations doivent faire jour, si véritablement on veut déceler le faux du vrai et dénicher les responsables de cette agression condamnable à tout point de vue.
Ne serait-il pas trop facile de jeter l’opprobre et le tort sur le parti au pouvoir ? Ne serait-ce pas trop simpliste de réfléchir ainsi et d’y croire mordicus ?
Les responsables de la DMP et alliés seraient-ils jaloux du parlementaire Guy Marius Sagna pour l’exposer tant ?
Le fait même de vouloir coûte que coûte tenir une activité avec Guy Marius Sagna ne participerait-il pas d’un autre schéma à une dimension internationale contre le Togo? Toutes les questions se valent et demeurent.
L’essentiel aujourd’hui est de souhaiter un prompt rétablissement au député sénégalais et un bon retour au pays de la Téranga, avec l’espoir que les auteurs de son agression seront très rapidement démasqués, nonobstant leurs bords sociopolitiques, et punis conformément à la loi.
Crédo TETTEH