Rien n’obligeait le Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé à demander à l’Assemblée nationale de procéder à une deuxième lecture de la nouvelle mouture de la Loi fondamentale adoptée le lundi dernier tard dernier par les Députés dans le respect des procédures parlementaires. Si ce ne sont la sagesse, la disponibilité d’écoute et l’humilité qui l’ont toujours caractérisé. Le tout ajouté à son ouverture d’esprit.
Profondément attaché aux valeurs de dialogue, d’ouverture d’esprit , Faure Gnassingbé un homme toujours au-dessus de la mêlée, n’a pas hésité une seule minute avant de demander une deuxième relecture de la Constitution adoptée par la Députés le lundi 25 Mars 2024.
La demande de la deuxième relecture, une prérogative reconnue au chef de l’État démontre une fois de plus la constante du chef de l’État qui est de maintenir le dialogue, de faire preuve d’ouverture et de tenir compte des réactions exprimées dans l’opinion publique.
En bon père de famille, Faure Gnassingbé vient encore de prouver aux yeux du monde son sens poussé de l’unité et de la concorde nationales.
Eu égard à la poussière soulevée par l’adoption de la nouvelle Loi fondamentale du pays, et guidé par cette volonté manifeste d’être toujours un homme au-dessus de la mêlée, tout en reconnaissant que la perfection n’est pas de ce monde et que tous les jours l’être humain s’évertue d’y tendre, le Président de la République s’inscrit à bon rôle dans la prudence législative. Pour la toute simple raison que la révision de la Constitution est une démarche significative qui peut avoir des répercussions profondes sur le fonctionnement de l’État et la vie des citoyens.
Il faut noter que la demande de deuxième lecture par le Président souligne l’importance de la prudence et de la réflexion approfondie dans le processus législatif, surtout pour des changements constitutionnels.
Pour rappel, le lundi 25 mars dernier, les Députés ont étudié et adopté en plénière le nouveau texte de la loi fondamentale consacrant désormais le régime parlementaire dans notre pays en lieu et place du régime semi présidentiel.
La deuxième lecture du texte au Parlement permettra éventuellement la prise en compte de contributions supplémentaires. Ce qui va à coup sûr encourager une plus grande participation des députés et, par extension, de leurs électeurs, dans le processus législatif, renforçant ainsi la démocratie représentative.
Crédo TETTEH