Voici venu le temps des …pluies ! Juste quelques gouttes et patatras. Flaques d’eau par-ci, caniveaux débordants d’eaux usées et puantes par-là ! Bienvenus à Lomé, la capitale togolaise. Ou mieux, bienvenus dans la vielle ville de Lomé. Celle qui se situe en bas de la lagune où les habitants craignent la pluie comme la peste.
Les populations des quartiers situés le long de la lagune ont encore des soucis à se faire au moment où les précipitations s’annoncent. Déjà, les avants goûts de la semaine dernière n’ont pas laissé de bons souvenirs. La pluie de ce lundi n’a fait qu’empirer la situation. Impossible de circuler dans les rues des vieux quartiers de Bè, Kagomé et Adakpamé par exemple. On dira que ce n’est pas une nouveauté. Effectivement, la situation dure depuis longtemps, très longtemps pour que les autorités municipales et préfectorales se saisissent de ce problème. Chaque année, à la même période, les mêmes préoccupations des populations reviennent sans cesse.
Depuis Janvier, elles ne cessent d’alerter les délégations spéciales de mener des travaux en amont avant l’arrivée des précipitations. Mais leurs cris de détresse sont tombés dans des oreilles inattentives. Cet immobilisme doublé d’un cynisme qui ne dit pas son nom n’a que trop duré. Il va falloir que les premiers responsables des différents arrondissements des communes de Lomé bougent un peu leur fesse pour soulager les populations. Quand il s’agit de faire payer de taxes municipales aux bonnes femmes et aux conducteurs de Taxi, ou encore de procéder à des démolitions sauvages et injustes des hangars au bord des rues, ils sont champions.
Le peuple veut que la même ardeur avec laquelle ils s’acharnent contre les vieilles baraques et autres hangars, les présidents en consacrent 10% de cette énergie pour régler leur problème d’inondation. Ce ne serait pas trop leur demander.
La nécessité de vérifier les travaux de construction des routes et des accessoires.
A chaque fois qu’un chantier public est terminé, le leitmotiv qui revient dans la bouche des citoyens est de savoir si les travaux ont été bien exécutés. Les mois qui suivent la réception en grande pompe de ces bâtiments, routes ou d’autres ouvrages financés avec l’argent du contribuable leur donne raison. Il en est des nouvelles voies qui serpentent les quartiers Avédzi, Adidoadin et Agoè.
Le spectacle qu’offre le tronçon qui se situe entre la fin des pavées d’Adidoadin et le rond-point Bodjona n’est pas digne d’une capitale comme Lomé et n’honore ni les entreprises qui ont exécuté les travaux ni le gouvernement qui le leur a confié. En temps de pluie, la chaussée de cette portion de la route est carrément noyée sous des eaux qui débordent des caniveaux trop étroit et peu profond pour drainer les eaux jusqu’à la retenue d’eau située qui sont mal fait en cet endroit.
Au rond-point Bodjona, toutes les eaux qui viennent du côté de Cour d’Appel de Lomé traverse carrément la chaussée. Le spectacle n’est pas du tout beau à voir. Les usagers de cette route éprouvent alors de sérieuses difficultés pour circuler.
Au-delà de cette remarque, le ministère des travaux public doit sérieusement vérifier les travaux publics avant leur réception totale. Cette route qui va d’Agoè au carrefour douane d’Adidogomé n’a que 2 ou 3 ans d’existence. Elle a couté des milliards à l’Etat togolais. Alors, on comprend difficilement que de tel phénomène se produise sur la voie.
A.S.