Nous assistons depuis un certain temps à la prolifération des motos au sein de la circulation. Ceci est intervenu avec la révolution des motos chinoises sur le marché africain. Au Togo, ces motos sont accessibles à une grande catégorie de la population. Du coup, la circulation devient de plus en plus dense surtout dans les grandes villes comme Lomé. Mais si ces motos aident la population dans le transport urbain, certains par contre exagèrent en allant au-delà de ce qu’elles peuvent supporter.
Sur les motos à Lomé, certains usagers ont pris l’habitude de prendre deux voire même trois. Ce qui est dangereux non seulement pour ceux qui prennent le risque de surcharger mais aussi pour des citoyens paisibles qui sont appelés à circuler librement. La pratique est devenu monnaie courante qu’il doit falloir prendre la mesure de la chose.
Ce qui parait grave, c’est lorsque les conducteurs de taxi-motos remorquent et le père et la mère de leur petit enfant. Tout ceci se passe sans aucune protection puisque seul le ”Zémidjan” est protégé par son casque. Les autres sont au crane découvert avec toutes les conséquences qui peuvent en découler. Une moto, selon les règles ne peut prendre que deux places. Aller plus que cette prescription est une infraction.
Les enfants doivent être protégés ; et si nous prenons le vilain luxe de les entasser sur une moto sans casque, il est tout à fait déplorable. Le nouveau code de la route est rentré en vigueur depuis des mois.
Le policier chargé de réglementer la circulation doit sévir devant ces pratiques qui n’honorent pas notre société.
SOURCE : Hebdomadaire ”VÉRITÉ DES PEUPLES”, n° 28 du 07 janvier 2015