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21 novembre 2024
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SECURITE/LUTTE CONTRE L’EXTREMISME VIOLENT : L’engagement des professionnels des médias

Une cinquantaine des professionnels des médias publics et privés de la région Maritime ont été édifiés sur l’extrémisme violent et le traitement des informations, la désinformation et les messages alternatifs aux discours haineux, les 30 et 31 octobre dans la ville d’Aného (Préfecture des Lacs).

Financé par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), à travers le projet ” Renforcer la résilience et l’engagement des communautés pour prévenir et répondre à l’extrémisme violent au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Burkina-Faso et au Togo ” , cette formation a été initiée par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, à travers le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV), en collaboration avec le ministère de la Communication, des Médias et de la Culture.

Cet atelier de deux jours a permis aux professionnels des médias de discuter sur la problématique de l’extrémisme violent et ses conséquences, de s’imprégner des différentes mesures prises par le Togo pour prévenir et lutter contre le phénomène. Il a été aussi question de les outiller en techniques de traitement des informations, de désinformation et des messages alternatifs aux discours de haine.

Plusieurs modules ont été développés, entre autres, généralités sur le phénomène de l’extrémisme violent et les stratégies de recrutement au sein des groupes extrémistes, source d’approvisionnement, de financement des groupes d’extrémisme violent. A cela s’ajoutent des communications sur les manifestations de l’extrémisme violent et les mesures prises par le gouvernement, les techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l’information dans le contexte de l’extrémisme violent. Les échanges ont porté aussi sur le ”fact-cheking” et la lutte contre les discours de haine, de désinformation et de mésinformation. Un module présenté par notre confrère, Noël Kokou Tadegnon.

L’ouverture de cette rencontre était faite en présence des autorités de la ville d’Aneho comme le maire adjoint et le préfet des lacs BENISSAN-TETEVI Datè.

Pour ce dernier, pour  combattre l’extrémisme violent, il faut renforcer les bases ethniques d’une communauté solidaire. ” Le renforcement des alliances et partenariats, centrés sur les valeurs universelles, permettront au pays de s’épanouir, de libérer l’énergie vitale de la jeunesse et de développer les richesses “.

Le chef département de la communication au CIPLEV, Dr Katelewena Bayouma, a mis en exergue les efforts du gouvernement dans la lutte contre ce phénomène. Il a estimé que les mesures militaires seules ne suffisent pas pour endiguer le problème, au regard des leçons apprises ces dernières années dans la lutte. Dr Katelewena a exhorté les acteurs des médias à sensibiliser leurs auditoires, à travers des émissions et productions d’articles et à diffuser de bonnes informations, afin que chaque citoyen adopte de bon comportement.

Mme Epiphanie Mététéiton Houmey , la cheffe unité gouvernance au PNUD-Togo, représentante de la représentante résidente du PNUD au Togo  a indiqué que cet atelier avec les médias permettra de créer un cadre de partage de connaissances sur la problématique de la désinformation et du discours haineux qui freinent la cohésion sociale dans les communautés. Elle a par ailleurs invité les acteurs des médias à bien jouer leur partition pour l’éradication de ce fléau qui nuit gravement au développement de notre pays.

Le représentant du ministère de la communication, des médias et de la culture, N’Dam Gnazou a témoigné sa reconnaissance au PNUD pour son engagement à accompagner le gouvernement. Il a invité ces acteurs des médias à mettre en œuvre les enseignements reçus et à sensibiliser davantage les populations sur l’extrémisme violent.

Dodo ABALO

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