Le Togo dessert actuellement environ 70 % de sa population en eau potable. Ne dormant pas sur ses lauriers et en quête d’assurer une couverture optimale à travers le pays, le gouvernement ne cesse de multiplier les initiatives. On peut aisément citer le Projet d’amélioration de sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (Pash-Mut) qui se démarque par son ambition d’améliorer l’approvisionnement en eau potable.
Le Pash-Mut a été lancé en Octobre 2023 ; Il est aujourd’hui dans sa phase d’installation des systèmes autonomes d’approvisionnement en eau potable dans les zones périphériques de Lomé.
Avec un financement de la Banque mondiale à hauteur de 100 millions USD, soit 62 milliards de francs, le Projet d’amélioration de sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (Pash-Mut) couvrira une période de 6 ans.
L’objectif visé est d’accroître de façon constante l’accès aux services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et leur qualité, améliorer la performance opérationnelle du fournisseur des services d’eau potable et optimiser la gestion des ressources en eau dans le Grand Lomé.
Structuré en 6 composantes à savoir l’amélioration des services d’approvisionnement en eau potable en milieu urbain, le renforcement des institutions et de l’efficacité du secteur, l’amélioration de l’assainissement et de l’hygiène, le renforcement de la gestion des ressources en eau, la gestion de projet et études sectorielles et l’ intervention d’urgence conditionnelle, le Pash-Mut est porteur de grandes ambitions pour notre pays.
Aujourd’hui, et grâce aux différentes réalisations et avec le concours précieux des partenaires de l’État, le taux d’accès à l’eau potable était passé de 60 % en 2020 à 67 % en 2022. Ce qui établissait qu’environ 1 061 000 personnes de plus, avaient accès à l’eau potable.
Comme perspectives au bout des 6 ans, les dirigeants envisagent que le Pash-Mut soit bénéfique à 950 000 personnes dans le Grand Lomé. Couvrant ainsi 200 000 résidents, étant raccordés aux réseaux pour la première fois. Et à la clôture du projet, un tiers des habitants du Grand Lomé, soit près de 600 000 personnes, devraient bénéficier de la disponibilité d’une usine de traitement des boues de vidange et de services renforcés de collecte et de transport des boues de vidange.
Crédo TETTEH