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4 décembre 2024
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Renouvellement des autorisations d’installation et d’exploitation des radios et télés /La HAAC invite les médias à ”s’inscrire dans une nouvelle gouvernance”

Dr PG Luc Adjaho (dt) signant sa convention avec le président de la HAAC (g)
Dr PJ Luc Adjaho (dt) signant sa convention avec le président de la HAAC (g)

Le vendredi 06 décembre dernier, dix chaînes de radios et quatre chaînes de télévisions privées de Lomé ont signé avec la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication des médias (HAAC), une Convention de renouvellement des autorisations d’installation et d’exploitation d’une durée de cinq (05) ans pour les radios et dix (10) ans pour les télévisions. Cette cérémonie a été une occasion pour l’Autorité de régulation (HAAC) d’inviter les médias audiovisuels ” à rompre avec les cahiers de charges standards et à élaborer désormais des cahiers de charges spécifiques à chaque typologie de radio et télévision “.
Plantant le décor, le président de l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), Augustin Sizing, n’est pas passé par quatre chemins pour décrire le paysage médiatique togolais actuel marqué par de nombreux dérapages. Mais avec cette signature de convention, ” une nouvelle page s’ouvre dans les relations entre la HAAC et la presse togolaise dans son ensemble “, a déclaré Augustin Sizing. C’est également ” une nouvelle ère dans un esprit de transparence ” qui s’ouvre pour la presse togolaise.
Tout en rappelant les nombreux manquements constatés dans les médias, notamment ” le non respect des règles d’éthique et de déontologie qui régissent notre profession “, le président de l’OTM a invité les médias togolais à une profonde prise de ” conscience dans la pratique de notre profession qui se veut noble “.
Pour le président de la HAAC, Biossey Kokou Tozoun, cette étape cruciale de signature de convention  de renouvellement des autorisations et d’exploitation qui sous-entend une redéfinition des cahiers de charges, passée, il importe alors de revisiter les ” conditions techniques d’installations (l’état des antennes, des émetteurs et des studios), des conditions financières de la société (capital, actionnaires et autres contributeurs  aux ressources de l’organe), des conditions sociales (le personnel recruté, temporaire-bénévoles-permanents), le salaire minimum pour les permanents devant être supérieur ou égal au SMIG, la déclaration du personnel à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), etc.) Une manière pour l’Autorité de régulation (HAAC) de ” forger une conscience de responsabilité chez tous les promoteurs privés de ces radios et télévision de telle sorte que ni les personnels de ces organes, ni les membres de la HAAC ne se retrouveront dans des situations d’inconfort qui amènent les premiers à se donner des libertés par rapport à la déontologie et à l’éthique, et les seconds à travers les sanctions qu’ils sont obligés de prendre comme des fossoyeurs de la liberté de presse. ”
Cette présente signature de convention, crée des obligations que les signataires et tous ceux qui participent à la vie de l’organe, devront assumer en toutes circonstances. De la manière dont les engagements contenus dans ladite convention, dépendra le renouvellement ou non de votre autorisation dans cinq ans pour les radions ou dix ans, pour les télévisions.
Notons que le respect de cette convention implique entre autres l’obligation de la diversité, la pluralité et la qualité dans le choix offerts à la population en matière d’information. Et la moindre faille ou faiblesse portera atteinte à la bonne image du partenariat entre la HAAC et le média concerné.
Bawéla

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