PROJET WURI – ÉLUCUBRATIONS – CONDITIONS DE TRAVAIL DES AGENTS : DES MAINS NOIRES EN TRANSE

Dans une lettre ouverte en date du 25 juillet 2025, portant la signature du Collectif des Agents Contractuels du Projet WURI-Togo, et avec pour objet : ” Projet WURI-Togo-De l’engagement à la désillusion totale de la jeunesse : appel à la justice, vérité et enquête indépendante “, les signataires ont qualifié le projet Wuri de cauchemar et de piège pour la jeunesse togolaise. Avec à la clé, plusieurs dénonciations, qui après vérifications, seraient des élucubrations et procéderaient de stratégies de manipulations et de discrédit sur le projet par des mains noires véritablement en transe.

Et selon nos recoupements, ces mains noires en transe sont les manœuvres de certains acteurs autrefois proches ou d’anciens responsables de réalisation du projet, aujourd’hui hors de l’aire de jeu, et d’autres encore à l’intérieur protégeant indubitablement des intérêts.

En usant d’une lettre ouverte du collectif des Agents contractuels du Projet WURI que beaucoup de délégués estiment avoir vu sur les réseaux sociaux, donc n’ayant pas été associés du tout, les instigateurs tentent de vouloir cacher le soleil par la main. Déjà, eu égard à l’ampleur de l’intoxication produite par la supposée lettre ouverte, et face à la promptitude des Autorités de voir clair dans ce qui se passe sur le projet, et surtout au sein de l’INSEED, les langues se seraient déliées et à profusion.

De la mise au point du Collège des Délégués OPE/ADC/AEP

Dans une note partagée sur leur plateforme, et dont nous avons obtenu copie, le Collège des Délégués OPE/ADC/AEP ne reconnait pas la paternité de cette lettre ouverte.

” Bonjour chers collègues OPE/ADC/AEP. Nous avons vu toutes vos réactions après publication de la note qui a circulé hier. Mais si vous regardez bien l’entête, vous devez comprendre que cette lettre ne vient pas de notre collège de Délégués OPE/ADC/AEP “ a écrit le Collège des Délégués, avant de poursuivre les clarifications : ” Nous ne représentons pas les Superviseurs et les AT. En plus, les deux courriers que nous avons envoyés ont toujours été signés par le Délégué général. Il a toujours fait décharger ça à qui de droit avant publication comme vous pouvez le constater sur ce courrier ci-attaché. Je vous invite à relire notre deuxième courrier et vous verrez qu’elle prend bien en compte les OPE/ADC et AEP. Nous sommes dans une démarche visant à l’amélioration de nos conditions de travail, mais nous n’avons pas été associés de près ou de loin à la rédaction de cette note qui a circulé hier “ a précisé le Collège des Délégués se, désolidarisant de la soi-disant lettre ouverte.

A prendre connaissance de cette mise au point, tout est clair que ladite lettre ouverte, usurpant l’identité du Collège des Délégués OPE/ADC/AEP, est un faux et usage de faux, œuvre d’esprits rétrécis et guidés par d’autres intérêts dont certainement faire du mal et jeter de l’opprobre sur le Projet WURI et ceux qui le conduisent.

Il faut également préciser que cette mise au point du Collège des Délégués trahit la machination de mains noire en transe surement téléguidées d’ailleurs, et même de l’intérieur, de l’INSEED pour nuire aux efforts déployés jusqu’alors pour la réussite du Projet. Nous pouvons, sans grand risque de nous tromper, dire que cette manœuvre des temps préhistoriques cacherait une désolation, avec l’arrivée d’un nouveau directeur. Désolation de la part de réseaux, surement à l’intérieur de l’INSEED, qui verraient leurs intérêts éprouvés avec la nomination de Monsieur Akoly GENTRY comme nouveau Directeur Général. Ne nous mentons surtout pas.

Des éléments de réponses face aux élucubrations contenues dans la soi-disant lettre ouverte

En parcourant la lettre ouverte du ” mystique Collège des Délégués OPE/ADC/AEP “, en rapport avec les conditions de travail des agents WURI, il faut, dès l’entame, rétablir certaines informations en totale contradiction avec celles contenues dans la ” lettre ouverte ” dont, l’objectif serait uniquement de jeter du discrédit sur le Projet WURI.

Sur les conditions de travail

De nos recoupements, le propos selon lequel les agents ont été soumis à des horaires excessifs de travail, sans repos, ni pause et sans compensation est totalement faux et procéderait d’une œuvre de l’esprit. Pour rappel, et concernant les conditions de travail du personnel impliqué dans l’opération d’enregistrement biométrique du projet WURI, il faut noter que, suite à la première phase d’enregistrement dans la région des Savanes, l’INSEED a revu les contrats initiaux en y introduisant des dispositions claires sur l’organisation du temps de travail. Ainsi donc, les journées de travail sont de 7h 00 à 17h 00 avec deux (2) heures de pause pour se conformer aux dispositions contractuelles prévues dans le contrat avec le projet WURI.

En plus, les agents bénéficient d’un jour de repos après chaque période de sept (07) jours consécutifs de travail. Et cette pause est de la discrétion des superviseurs qui s’organisent pour la mise en place de ce dispositif de pause. Ce qui est tout à fait logique et aucun agent sérieux ne peut démentir aujourd’hui cela, si ce n’est faire preuve de charlatanisme ou de sorcellerie.

Précisons également que les dispositions prises sur l’organisation du temps de travail ont été intégralement appliquées dès la deuxième zone de travail de la région des Savanes et dans la préfecture du Golfe.  Ce qui est aussi important de savoir pour comprendre que les élucubrations contenues dans la ” lettre ouverte ” visaient d’autres objectifs, c’est que l’organisation des jours de repos fut effective en fonction d’un système de rotation propre à chaque centre d’enregistrement, ceci afin d’assurer le fonctionnement permanent des centres.

Concernant la période de travail et des modalités de paiement

De nos recoupements toujours, il sied de préciser que les périodes de travail effectives du personnel d’enregistrement biométrique ont été bien réfléchies.

Les agents techniques, superviseurs, opérateurs biométriques, agents d’enregistrement de plaintes et agents d’appui ont travaillé du 12 mai au 21 juin 2025, incluant une semaine de prolongation. Par contre, les agents de distribution des cartes ont été mobilisés du 7 juin au 13 juillet 2025, y compris une semaine de prolongation également.  En résumé, chaque entité a effectivement travaillé pendant un mois et une semaine pour la phase d’enregistrement dans la préfecture du Golfe.

A propos des paiements

Il faut retenir qu’à ce sujet, les premiers paiements ont été effectifs et en espèces à la Direction de l’INSEED pour la majorité des agents ayant signés le contrat de travail et présents au poste et dans des points plus proches des lieux de travail pour d’autres.

En ce qui concerne, les agents ayant regagné leurs localités de résidence hors de Lomé, à la fin des opérations, l’INSEED a opté pour le paiement des soldes de salaire par la plateforme Mixx By Yas.

Notons surtout que toutes les dispositions furent prises par l’Agent Comptable pour anticiper depuis le 15 juillet 2025 le virement de 92 641 200 F CFA, représentants les paiements de la phase de prolongation des agents techniques, superviseurs, opérateurs biométriques, agents d’enregistrement des plaintes et agents d’appui. Jusqu’à dimanche dernier, on note que seul un solde de 19 209 200 FCFA, correspondant au montant de la semaine de rallonge des agents de distribution des cartes, est en attente d’envoi à Yas.

De nos sources, on nous informe même de l’effectivité des paiements déjà débutés hier lundi 28 juillet 2025 pour solde de tout compte.

 Concernant les contrats et outils de travail

Dans la ” mystique lettre ouverte “, il était insinué que les contrats auraient été antidatés par rapport aux prises de fonction. Ce qui n’est pas vrai du tout. En plus, aucun agent n’a été contraint d’utiliser sa connexion personnelle dans le cadre de l’opération, selon nos informations de premières mains. Afin donc de faciliter les opérations, des crédits de 9.000 FCFA ont été envoyés aux superviseurs pour les besoins d’envoi de données.

Il est cependant très important de noter que, lors de la phase pilote dans la première zone des Savanes, certains agents ont volontairement et délibérément utilisé leurs propres téléphones pour l’enregistrement des plaintes. Une démarche qui fut rapidement corrigée car n’ayant pas été concluante. De même, certains agents ont utilisé les outils mis à disposition pour le travail à des fins personnelles en utilisant le crédit alloué pour des appels privés.

A propos des allégations de retenues sur salaire

A ce niveau, il est judicieux de savoir que, faisant suite aux séances de travail avec l’Agence nationale d’identification (ANID) sur l’état des équipements après les phases d’enregistrement de la région des Savanes, l’INSESED avait introduit dans les contrats une clause dissuasive de retenue sur salaires en cas de détérioration ou de perte du matériel mis à disposition pour une meilleure gestion du matériel. Une mesure qui était porté à la connaissance des Opérateurs afin qu’ils soient plus appliqués et rigoureux dans le travail.

Ainsi donc, l’INSEED a fait semblant d’appliquer des pénalités dans la phase du Golfe pour les superviseurs, mais ces retenus ont été remboursés après quelques jours, parce que participant en réalité de mesures dissuasives afin d’inciter le personnel à mieux entretenir les équipements de travail qui doivent servir pour au moins 12 mois encore. En résumé, aucune retenue n’a été appliquée aux superviseurs qui ont été payés par après.  A cet instant précis, aucune retenue abusive n’est opérée par l’INSEED et également aucun agent ne peut justifier d’une retenue abusive effectuée par l’Institut, à l’issue de nos recoupements.

De la volonté délibérée de certains agents de ne pas respecter les dispositions des contrats

Nous référant à la partie des ” Interdictions et clauses confidentielles ” contenues dans les contrats de travail proposés aux Agents, il est clairement indiqué que ” pendant toute la durée du présent contrat, l’Agent technique s’engage à ne se livrer à aucune activité professionnelle ou à ne pas nuire à la bonne exécution des services contenus. Il s’interdit de divulguer, pendant ou après son temps d’emploi, tout renseignement confidentiel dont il aurait eu connaissance dans l’exercice de ses fonctions. En outre, il ne pourra, sans aucune autorisation écrite de la Direction Générale de l’INSEED, publier aucune étude sous quelque forme que ce soit, portant sur des informations ou des travaux couverts par l’obligation de confidentialité “.

Plus loin dans les ” Interdictions et clauses de confidentialité “, il est signifié blanc sur noir que ” l’Agent technique s’interdit de se livrer à tout comportement de nature à créer des tensions ou des menaces susceptibles d’entraver le bon déroulement des travaux et de porter atteinte à l’INSEED. Il s’abstient également de toute intervention ou publication sur les réseaux sociaux (whatsApp,Facebook, Tik Tok, internet etc 😉 sous forme de revendication en lien avec l’activité exercée dans le cadre de son contrat. Tout manquement à ces mesures constitue une faute lourde de la part de son auteur entrainant une rupture sans préavis de son contrat de travail “.

Dans le cas d’espèce de ” la mystique lettre ouverte “, il ne fait aucun doute que les auteurs, complices et commanditaires sont déjà en conflit avec les termes du contrat et subiront la rigueur de la loi car identifiés à coup sûr. De même, ceux et celles qui ont tenté de manifester sur la place publique.

Somme toute, avec tous les éléments d’appréciation ou de preuve que nous avons obtenu au sujet de la réalisation du Projet WURI, nous sommes à l’aise de conclure en une action de mains noires en transe, à seule fin de saboter le projet parce que voyant leurs propres intérêts volés en éclats et leurs réseaux bientôt asséchés parce que déjà démantelés et bien connus.

Dans une prochaine parution, nous reviendrons sur les différents réseaux voulant mettre en péril le Projet WURI.

A suivre….

Crédo TETTEH

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