S’il est une situation à déplorer aujourd’hui, c’est bien le manque de collaboration claire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec les médias. Pour des raisons que nous ignorons, la CENI tarde à associer les médias au processus électoral.
Par le passé, c’est avec plaisir et devoir que les médias, même avec un maigre accompagnement financier de la CENI, ont pleinement joué leur partition dans la sensibilisation, dans la mobilisation des électeurs lors des dernières élections législatives.
Aujourd’hui avec la faible participation des populations (dès les premiers jours) à l’opération de révision des listes électorales lancées par la CENI, une opération que nous jugeons à sa juste valeur, il faut reconnaitre que les médias n’ont pas été comme par le passé associés au processus par la nouvelle CENI.
Néanmoins, les médias n’ont pas raté de jouer leur partition mais il faut le reconnaitre pas comme par le passé. Il urge donc que la nouvelle équipe de la CENI, du moins l’unité qui s’occupe des médias, s’attèle au travail et trouve de moyens judicieux d’impliquer l’ensemble des médias.
Cela va dans l’intérêt non seulement de la CENI mais de l’ensemble du processus électoral. Que la CENI donne de véritables moyens à sa sous-commission communication pour jouer pleinement son rôle. C’est ce que je pense humblement.
Crédo TETTEH