Depuis quelques mois, il ne se passe une semaine où on entend de la bouche de certains leaders de l’opposition des propos indignes de leur statut d’homme politique, d’homme publique, de togolais tout simplement. Il est incompréhensible que pour des intérêts personnels, les hommes politiques veuillent mettre en jeu la vie de toute une nation en danger.
Nous sommes à un an de la présidentielle et déjà, les enchères commencent. Ce sera à qui fera le plus peur au togolais. Hier c’était Eric Dupuy qui prédisaient des lendemains sombres aux togolais si les reformes se font pas avant la tenue du scrutin, aujourd’hui c’est le tour de Me Apévon d’en remettre une couche : ”’Si le pouvoir refuse de dialoguer pour opérer les réformes de manière consensuelle, le calme apparent actuel peut être brisé et on peut craindre des lendemains tumultueux pour le Togo à la veille des prochaines échéances” dit -il. Des propos qui surprennent les togolais qui se demandent à quel jeu jouent ces politiciens. Qu’ont-ils a gagné en agitant le spectre de la violence au Togo se demande un citoyen ? bien malin celui qui peut répondre à cette question.
La mémoire,témoin de l’histoire
Les togolais ont encore en mémoire les moments difficiles et sombres de cette quête de la démocratie au Togo, parcours semé de morts et de blessés qui gardent à vie les séquelles de cette folie qui s’emparent des concitoyens à des moments de vive tensions entretenus savamment par l’opposition.
Aux lendemains des évènements de 2005 où le sang des togolais a encore coulé sur la terre de nos aïeux, le Président de le République, Faure Gnassingbé a dit a Atakpamé : ” PLUS JAMAIS CA”. Et il s’emploie chaque jour à faire en sorte que de telles tragédies ne se répètent plus au Togo.
Depuis ces évènements douloureux, tous les scrutins qui se sont organisés ont connu des dénouements pacifiques. Les législatives de 2007, la présidentielle de 2010, les législatives de 2013. Le chef de l’Etat tient parole et s’attèle à mettre le pays sur la voie du développement. Depuis bientôt 10 ans, le visage du Togo commence par changer.
Les efforts se poursuivent pour amplifier la tendance et redonner du sourire aux togolais. Les togolais savent le tribut payer à dame démocratie depuis 1990. Ils savent aussi les efforts déployés par le gouvernement pour sous la houlette de Faure Gnassingbé pour réduire la fracture sociale et permettre à tous d’avoir une vie décente. Alors, dans ce contexte de fraternisation et d’apaisement, personne n’acceptera que des togolais, de surcroit des hommes politiques tentent de remettre en cause cette quiétude sociale en faisant peur aux populations des villes et des campagnes du pays. Les togolais savent aujourd’hui le prix de la paix. Ils sont prêts à la remettre en cause pour le plaisir de quelques politiciens que ce soit.
Le charlatan qui prédit la guerre…
Il n’y a pas de honte à reconnaître le mérite de son adversaire politique si celui-ci fait quelque chose de bien. L’adage nous apprend que même si on n’aime pas le lièvre, il faut reconnaitre qu’il court plus vite. On peut comprendre que les opposants n’aient plus assez d’arguments pour critiquer le pouvoir de Faure Gnassingbé. Depuis qu’il est au pouvoir, il ne cesse d’appeler les politiciens à considérer d’abord le Togo avant toute chose.
Dans tous les domaines, des avancées notables sont observées. Il n’est pas exclu que des opposants viennent grossir le rang de ceux qui sont au pouvoir et s’arrachent les cheveux et se coupe en en quatre chaque jour pour les togolais. Gilchrist Olympio l’a fait. Il se porte à merveille. Jean Pierr Fabre a rencontré Faure Gnassingbé et ils se sont serré la main. Le président de l’ANC n’est frappé d’aucune malédiction ou d’un mal incurable. D’autres esprits éveillés mettent leur compétence au service de l’état togolais. Ils n’en sont pas morts.
Alors, messieurs les politiciens, arrêtez de faire peur aux togolais. En panne de stratégie et de propositions novatrices pour convaincre le peuple togolais, vous ferez mieux de vous taire. Le silence est d’or dit-on. D’ailleurs personne ne vous écoute et ne vous prend même plus au sérieux.
A.S.
