Expert électoral chevronné, Francis Gabriel OK est depuis quelques heures à Washington DC dans le cadre de la présidentielle américaine du 5 Novembre prochain.
Pionnier de l’Assistance électorale de la CEDEAO, le natif de Porto-Novo est arrivé ce mercredi 30 octobre 2024 aux Etats-Unis sur invitation de la Foundation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES). Ceci dans le cadre du programme de supervision de l’élection présidentielle aux États Unis.
L’Expert électoral béninois visitera les bureaux de vote à Georges Town, en Virginie, et à Baltimore.
Pour cette présidentielle américaine, environ 542 experts au niveau mondial sont attendus aux USA. Il faut préciser que cette élection ne laisse aucun état indifférent si on jette un regard sur la géopolitique et les différentes informations aussi bien au proche orient en Ukraine que dans le Sahel
Rappelons qu’en 2008, Francis OKE était parmi les 100 experts invités du monde pour témoigner de l’élection du président Obama. Il fut aussi sollicité en 2016 lors de l’élection qui a porté le président Donald Trump aux hautes fonctions présidentielles.
Notons qu’avant le 5 novembre prochain, plusieurs briefing seront organisés au profit des observateurs avec l’intervention des Républicains et des Démocrates.
Le vote s’annonçant très serré entre Kamala Harris et Donald Trump, il est très imprudent de faire des pronostics à ce stade.
Ce que disent Harris et Trump aux électeurs ?
Entre les meetings, les talk-shows et les débats, la campagne électorale américaine offre aux candidats des occasions quasi quotidiennes de prendre la parole. Mais pour délivrer quel type de message ? Côté Trump, on le résumera d’un mot : “la peur”. Côté Harris, les discours ont davantage fluctué.
Fear. C’est le mot que martèle Donald Trump à ses électeurs. “Ayez peur pour vos emplois, votre sécurité, vos frontières, votre mode de vie et votre avenir“. Car s’il venait à ne pas être élu, Donald Trump assure qu’Israël cesserait d’exister, que la troisième guerre mondiale éclaterait. L’ex-président menace ses concitoyens d’un bain de sang. “Les migrants entreraient dans vos cuisines pour vous trancher la gorge” dit-il.
En face, le profil de son adversaire présente beaucoup moins d’aspérités. C’est la raison pour laquelle, passé l’état de grâce des premières semaines, il a fallu en urgence à Kamala Harris forger un message à délivrer aux Américains.
Kamala Harris peine à se définir, effrayée aussi sans doute de brusquer les électeurs modérés. Autrefois critique de la fracturation hydraulique, par exemple, elle a depuis changé d’avis, taxée de girouette par Donald Trump.
La candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine, Kamala Harris, a prévenu mardi soir que son rival républicain, Donald Trump, cherchait à obtenir un pouvoir sans entrave.
La vice-présidente sortante s’exprimait lors d’un rassemblement en plein air organisé à l’endroit où Donald Trump s’était adressé à ses partisans le 6 janvier 2021 avant qu’ils ne mènent un assaut sanglant au Capitole.
“Nous savons qui est Donald Trump”, a déclaré Kamala Harris, ajoutant que l’ancien président “(avait) envoyé une foule armée” au Capitole tenter d’empêcher le vice-président républicain Mike Pence et le Congrès de certifier la victoire électorale du candidat démocrate Joe Biden.
Crédo TETTEH
