600 jeunes répartis en trois groupes, retenus dans le cadre du programme de Promotion du Volontariat National au Togo (PROVONAT), sont durant trois semaines à Lomé, en atelier de renforcement des capacités sur divers thématiques, notamment le développement local participatif, la gestion des projets et l’organisation de la comptabilité.
Démarrée lundi dernier à Lomé à l’intention de la première vague de volontaires (200), cette formation financée par la Banque Africaine de Développement (BAD), vise, selon les organisateurs, « à outiller les bénéficiaires, afin de leur permettre de remplir leur mission de façon efficace et efficiente tout en assurant une contribution optimale de leur mission ». Trois domaines essentiels ont été ciblés pour la sélection des bénéficiaires de cette formation. Il s’agit des volontaires en mission dans le développement local et participatif, la gestion des projets et l’organisation et la tenue pratique de la comptabilité d’une structure.
A l’ouverture des travaux de cet atelier lundi, le directeur de cabinet du ministère du Développement à la Base, Yawotsè Vovor, représentant son ministre, a souligné que plus de deux ans après la mobilisation par le PROVONAT de la première vague de volontaires nationaux en appui au 750 structures d’accueil, il a été remarqué que certains d’entre eux avaient besoin de compétences particulières.
Ainsi, cette formation vient à point nommé donner à ces 600 volontaires triés sur l’ensemble des 3.530 mobilisés de « réelles compétences en matière de gestion de projets, de comptabilité ou encore de développement participatif », a expliqué M. Vovor.
Soulignant que « le volontariat national est une première expérience professionnelle » ayant pour but l’insertion sur le marché du travail, le représentant du ministre du Développement à la Base a indiqué que cette expérience devrait « aboutir à un emploi concret », objectif que le gouvernement ne perd pas de vue. Ainsi, a-t-il relevé, plus de 500 volontaires nationaux ont d’ores et déjà quitté le volontariat national pour un emploi décent, chiffre que le gouvernement entend doubler d’ici l’année prochaine. Mais, fait remarquer M. Vovor, il appartient au volontaire de « se montrer assidu et créatif » et de « valoriser ensuite ce qu’il aurait appris et acquis comme expérience professionnelle ».
Rappelons que le PROVONAT initié et mis en œuvre par le ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat et de l’Emploi des Jeunes, est un ambitieux programme qui a le mérite de susciter chez les jeunes la culture d’engagement civique et de valoriser les ressources humaines disponibles dans le pays. C’est à juste titre que l’Etat a mis la main à la poche avec une enveloppe de trois milliards FCFA pour le compte de l’année 2013. De plus, le programme bénéficie du soutien des bailleurs tels le PNUD, France Volontaires, etc.
JPB