A les écouter vociférer sur les ondes, l’on croirait avoir affaire à des gens vertueux, à des politiques soucieux uniquement du bien-être des populations, du Peuple en général. Au contraire, ce sont des gens pas tout à fait de bonnes mœurs, mais des professionnels de la politique qui ne recherchent que leur propre définition dans une société qui les a vus naitre et grandir à des échelons divers.
Pour camoufler leur business, ils s’arment de subterfuges pour tromper les esprits faibles qui encore les suivent aveuglement dans leurs machinations. Il suffit de crier que ” le pouvoir est mauvais ” ou de dire avec haine que ” Faure est leur problème ” pour se définir comme un bon opposant. Pourtant, rien de ce qui qualifie l’opposant ne les distingue. Tout simplement du business au dos du Peuple.
Aujourd’hui, à scruter le paysage politique togolais, et surtout le nid de la classe de l’opposition, c’est un mélange de genres, toute une mayonnaise mal assaisonnée qui, au lieu de se positionner comme une force de propositions pour le bien-être du Peuple, fait tout de travers.
On préfère labourer pour soi-même tout en abusant des militants longtemps assimilés abusivement au Peuple. Et dire que depuis des décennies, ce sont les mêmes qui jouent les premiers rôles et se positionnent partout. Les autres ne devraient en fait qu’être des objets de décoration ou des marches d’escaliers pour leur ascension.

La Cinquième République, leur nouvelle trouvaille
Ayant galvaudé tous leurs acquis par les querelles intestines, la classe de l’opposition bave amèrement aujourd’hui. Elle n’a plus de chantiers de construction de l’édifice nationale si ce n’est vendre des illusions à leurs militants, en ce sens qu’ils auraient la magie de constituer un obstacle à la matérialité pleine de la Cinquième République. Oubliant ou feignant que la Constitution du 06 Mai 2024 les engage eux aussi.
Par quelle alchimie arriveront-ils à faire basculer le Togo à nouveau dans la quatrième République ? Telle est la question sur toutes les lèvres ? Ne seraient-ils pas devenus des myopes volontaires pour ne pas reconnaitre que le train de la cinquième République a quitté la gare depuis 2024 ? Où étaient-ils quand tout se mettait tranquillement en place ? Sous quelle Constitution envisagent-ils actuellement de se présenter aux élections municipales à venir ? Ne trompent-ils pas une énième fois leurs militants en leur vendant des ballons de baudruche ? Voilà autant de questions que les honnêtes citoyens se posent.
D’ailleurs, toutes les questions énumérées se valent et interrogent les agissements ou gesticulations de nos amis de l’opposition qui seraient plutôt dans une posture de business que de real politique. Dans un autre registre de langue, on dirait qu’ils ne savent pas lire entre les lignes ou simplement ils sont dans un rôle puant, nauséabond.
Pour rappel, avec la mise en place effective du Sénat, le train de la Cinquième République est en bonne posture. Les derniers réglages ne sont plus qu’une question de temps, de semaines, de jours, d’heures. Il ne sera pas question de rétropédaler. Et ils le savent très bien, ces vendeurs d’illusions. Tout n’est que du théâtre ou du cinéma car ils devront s’agiter pour tenir en haleine leurs militants qui peinent à leur demander des comptes des actions précédemment et toujours menées en leur nom. Ainsi donc, nos professionnels de l’opposition trouvent un boulevard devant eux, pour ne pas appliquer le principe de redevabilité. Et c’est de bonne guerre en ce sens qu’ils n’ont aucun succès à brandir pour se dédouaner. On préfère du coup végéter dans cette posture où on prend les mêmes et on recommence.
Les meetings, de véritables sources de revenus gratis
Pendant plus de trois décennies, l’opposition togolaise a confirmé l’idée que l’organisation de meetings politiques a toujours été l’expression ou le gain de dividendes, tant les meetings engendrent des ressources financières en amont et en aval.
Des mobilisations de fonds sont faits de part et d’autre. Une certaine diaspora cotise pour les leaders ou organisateurs qui gèrent à leur guise les fonds collectés. Cela semble de bonne guerre car l’organisation de meeting consacre la saison des mangues. Une sorte de microfinances qui ne dit pas son nom ou l’exercice d’un trading avec des promesses de bien-être aux militants quand ils seront au pouvoir, ou bien quand ils arriveront à chasser par tous les moyens le pouvoir actuellement en place. Que de ventes d’illusions à longueur de journée, surtout quand on sait que ces politiques de l’opposition ne font rien pour rassurer et conquérir le pouvoir, et surtout pour l’exercer au bénéfice des populations.
On préfère courir derrière les positionnements juteux en vue d’être à l’abri de tous besoins. Pendant ce temps, on s’en fout éperdument des militants, des populations, bref du Peuple brandi comme trophée de chasse. Triste réalité. RIEN QUE DU BUSINESS AU DOS DU PEUPLE !!!
Crédo TETTEH