POLITIQUE-NOMINATIONS-SENATEURS : Les 20  perles rares seront-elles connues dans les prochaines  minutes ?

L’attente est-elle si longue ? Quelle est la tension artérielle actuellement de ceux et celles qui espèrent être parmi les 20 Sénateurs à nommer par le Président de la République ?  la question a tout son pesant d’or. Elle mérite une place de choix et triture les nerfs. La Télévision nationale (TVT) est la chaine la plus mieux suivie depuis quelques jours.

Avec la proclamation définitive des résultats des élections sénatoriales du 15 février dernier par la Cour Constitutionnelle, consacrant à jamais les 41 Sénateurs issus de diverses formations politiques et indépendants, les Togolais attendent depuis avec impatience la nomination des 20 autres Sénateurs par le Président de la République.

Qui sont-elles  les 20 personnalités qui auront l’honneur et le privilège de bénéficier de la confiance du Président de la République ?

Ils sont très nombreux à veiller et prier, sous diverses formes  à espérer une nomination en tant que politiques.

Pour information, il semble que ces temps cruciaux d’attente sont métamorphosés en des moments de bonnes affaires pour les hommes de prières (couvents, charlatans de grand gabarit), d’églises qui ont les faveurs actuellement. Il est très important de noter que conformément à l’article 10 de la Constitution de la 5ème République, « le Sénat est composé pour deux tiers (2/3) de ses membres, de personnalités élues par les représentants des collectivités territoriales et pour un tiers (1/3) de ses membres, de personnalités désignées par le Président du Conseil ».

L’ordonnance n°2024-001/PR du 5 novembre 2024 fixe, en son article 2, le nombre de sénateurs à soixante-un (61). Dans cette logique, les élections du 15 février 2025 ont déjà réglé le souci des 41 sénateurs élus, soit les deux tiers (2/3). Il faut noter que selon la Constitution « le Prédisent du conseil » ou le « Président de la République » nomme le tiers (1/3) de sénateurs. Ainsi disposé, cette nomination relève du « pouvoir discrétionnaire » ou de la « compétence discrétionnaire ».

Et dans le cadre du pouvoir discrétionnaire, de manière générale, l’autorité compétente dispose d’une large liberté d’appréciation de l’opportunité d’agir ou non.

Ce qu’il  ne faut pas aussi ignorer  est qu’en matière de nomination spécifiquement, l’Autorité apprécie qui nommer et quand le faire, autrement dit, la loi n’ayant pas fixé les conditions à remplir par une personne pour être nommée, l’autorité de nomination peut nommer qui elle veut. Cette liberté lui permet d’agir avec plus d’efficacité en adaptant sa décision aux circonstances et au contexte sociopolitique.

Les élections sénatoriales du 15 février 2025 ont marqué un tournant décisif dans le renforcement de la démocratie et de la gouvernance socioéconomique du Togo.

Le Sénat qui sera mis en place permettra non seulement d’opérationnaliser les autres institutions prévues par la Constitution du 6 mai 2024, mais aussi de décentraliser davantage le pouvoir politique en renforçant les mécanismes de régulation du fonctionnement des pouvoirs publics.

Crédo TETTEH

 

 

 

 

 

 

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