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17 octobre 2024
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POLITIQUE-MANIERE DMP : DU RIDICULE AU LACONIQUE

Dans une déclaration liminaire, lors de sa conférence de presse en date du 9 Octobre 2024, la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) est revenue sur l’agression du député sénégalais Guy Marius Sagna au siège de la CDPA à Lomé. Du ridicule au laconique, bref …

S’il est vrai que cette agression fut condamnée par toutes les voix autorisées et par le commun des mortels, il faut également affirmer sans grand risque de se tromper que ce triste événement est la conséquente de l’incapacité d’une certaine classe politique de l’opposition à se prendre en charge, en menant des activités dans le respect des textes et lois en vigueur et surtout à mener un combat politique franc, basé sur des stratégies claires et à succès. Ce qui n’est justement pas le cas avec la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) que dirige Dame Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson. Celle-là qui, bizarrement n’a, à ce jour, rien réussi politiquement, si ce n’est sa dernière élection à coup de marteau comme députée de la DMP au parlement actuel.

Sans poids réel au sein de l’actuelle assemblée nationale, Dame Adjamagbo-Johnson, en mal de sensations fortes, avait profité du passage à Lomé du Sénégalais Guy Marius Sagna pour se faire une certaine image, et surtout pour se donner une contenance, qu’elle cherchait à avoir depuis belle lurette, le statut de ” vraie opposant ” au sein de l’opinion nationale et internationale, car ayant contribué dans un passé bien récent à faire l’opposition de souche, par des actions de contreperformances et de novices en politique.

 

Une activité vaille que vaille avec Guy Marius Sagna pour espérer se définir autrement

L’entêtement ou l’obsession de Dame Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson à organiser une activité politique, avec le député du parlement de la Cedeao, était incompris par certains ; cependant, cela participait d’une quête de se tailler une place de choix au soleil car se   retrouvant parfaitement dans le même domaine de définition que le Sénégalais, celui d’invectiver pour invectiver et de surfer sur un pseudo panafricanisme pour atteindre des objectifs inavoués.

Si insulter vertement, pas critiquer bien sûr, des chefs d’Etat et de gouvernement semble être subitement la norme ou de bonne moralité, ou encore symbole de ‘’travail bien fait’’, Dame Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson n’est pas si loin de Guy Marius Sagna, en termes d’approches et de postures politiques. Les deux êtres se retrouvent dans un même ensemble des entiers naturels. Pour eux, faire la politique est synonyme de boucan et d’invectives inutiles, et parfois infondées juste pour s’attirer les sympathies d’opinions qui très souvent ne comprennent plus là où ils veulent en venir. Donc sujettes à des manipulations de consciences.

 

La déception ADJAMAGBO, au sein de la classe politique de l’opposition togolaise

En suivant le parcours politique de la coordinatrice de la DMP, on a vite fait de comprendre que c’est une politique de saison, en réalité, qui n’a aucun agenda sérieux et qui surfe, tel un curseur, sur toutes les occasions pour faire parler d’elle.

Son passage au sein de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) révèle beaucoup de choses sur sa façon de faire la politique. Nous faisons même économie de ses séjours dans d’autres regroupements politiques où elle ne chercherait qu’à jouer les premiers rôles, juste pour un bain de foules et, notamment être sous les feux des projecteurs pour espérer une prise en compte au moment opportun.

Secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), depuis le départ de la scène politique du Professeur Léopold Messan Gnininvi, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson peine à positionner son parti dans l’échantillon des partis organisés.

Pour preuve, on ne parle pas aujourd’hui de prouesses politique de la CDPA, mais plutôt de dame Brigitte, rien qu’à travers et au sein des regroupements saisonniers où, pour se montrer, elle est obligée de casser tout sur son passage. Aussi, ces regroupements dans lesquelles elle se retrouve et y joue les premiers rôles, n’ont jamais prospéré et posé de véritables jalons politiques pouvant faire bouger les lignes.

Au contraire, non seulement elle dérouterait lesdits regroupements, mais au finish, elle casserait toujours les baraques, se mettant à dos les autres responsables politiques qui ne se retrouvent plus au bout de quelques mois dans ses actions.

 

Brigitte K. Adjamagbo-Johnson, casses-pieds politique

S’il est très difficile de nos jours de déceler la stratégie politique de Brigitte K. Adjamagbo-Johnson, et ses réelles ambitions, il est pourtant clair que cette dame ne fait que de la politique-casserole où il s’agit principalement de faire du bruit pour du bruit, sans rien proposer concrètement pour changer les choses. On se contente de vociférer et de ternir l’image gratuitement des adversaires politiques, du pouvoir comme de l’opposition, en les vouant aux gémonies et en les couvrant d’opprobres.  Pire, on prend plaisir à noircir l’image de son pays en se réfugiant derrière les faits politiques.

Si ce n’était pas une obsession de vouloir rendre ridiculise politiquement le pouvoir en place, comment comprendre cette manière de la députée togolaise de vouloir coûte que coûte tenir une conférence avec Guy Marius Sagna, qui se prendrait pour le nombril politique du monde parce qu’insultant à longueur de journée au parlement de la Cedeao des Chefs d’Etat et de gouvernement? Une drôle de façon de faire aujourd’hui la politique !

 

Du communiqué ridicule et laconique de la DMP en date du 9 Octobre 2024

Comment qualifier un tel communique de cinq (5) pages de la Dynamique de la majorité du peuple (DMP), si ce n’est ridicule et laconique ?  ” En effet, la publication des affiches sur les réseaux sociaux, annonçant la rencontre citoyenne entre les Togolais et le député Sénégalais Guy Marius SAGNA, a certainement donné le tournis aux autorités togolaises qui ont certainement mal digéré les prises de position panafricaniste et anti France-Afrique défendues par ce député au parlement de la CEDEAO, et abondamment relayées par les réseaux sociaux ces derniers temps ” lit-on dans la déclaration préliminaire de la DMP.

Ridicule d’affirmer que les verbiages du député sénégalais auraient donné du tournis aux autorités togolaises.

La question à se poser à ce stade est de savoir l’intérêt réel ou caché de Dame Adjamagbo-Johnson à vouloir exposer Guy Marius Sagna et l’exhiber comme un trophée de chasse au détour d’une activité politique ? N”est-ce pas surfer sur la supposée audience du Sénégalais pour se donner une certaine importance au Togo et profiter pour paraitre comme d’habitude comme une vraie opposante qui penserait plus aux biens des citoyens que les autres leaders notamment ceux de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean Pierre Fabre à qui elle aurait fait beaucoup de torts?

 

Des enquêtes sur l’agression du Sénégalais Sagna

Tout le monde a appelé à des enquêtes en vue de connaitre les réels mobiles et les agresseurs du député de la Cedeao, Guy Marius Sagna. Et c’est dans l’ordre normal des choses. Cependant une chose est sûre, ces enquêtes ne pourront pas épargner les responsables de la DMP et surtout dame Brigitte Adjamagbo-Johnson!

En sa qualité d’organisatrice principale, et surtout eu égard à ses premières déclarations après l’agression, accusant gratuitement et jetant de l’anathème sur les service de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC), Madame Brigitte Adjamagbo-Johnson passera à coup sûr aux interrogatoires des flics pour prouver ces affirmations et également répondre des contours réels de la tenue de l’activité politique avec le député sénégalais. Et pour y parvenir, les textes de lois existent et les procédures idoines existent, même en sa qualité de député de la République togolaise. Une levée de l’immunité parlementaire permettrait bientôt aux enquêteurs de s’entretenir avec elle en toute tranquillité, pour la manifestation de la vérité.

 

Une accusation gratuite la DMP contre la présidente du parlement de la CEDEAO

” Le silence retentissant de la présidente du parlement de la CEDEAO, face à cet événement, est plus que révélateur d’un complot contre le député sénégalais ” a écrit la DMP. N’est-ce pas une accusation gratuite de la DMP contre la Présidente du Parlement de la CEDEAO, la Togolaise Ibrahima Mémounatou ? Dame Brigitte Adjamagbo-Johnson voudrait-elle insinuer que ce serait la présidente du parlement de la CEDEAO qui serait derrière l’agression du député sénégalais, Guy Marius Sagna ?

” Il est inadmissible qu’au moment où le pouvoir cherche à imposer aux Togolais un régime parlementaire que lui-même n’arrive pas à cerner, et que la majorité des citoyens rejette d’ailleurs, que des actes d’une telle violence soient perpétrés envers des parlementaires et des dirigeants politiques au siège d’un parti politique, alors que le principe universel est que les parlementaires et les partis politiques jouent un grand rôle dans un régime parlementaire ” poursuit la déclaration liminaire de la DMP.

” On peut aisément en conclure que les attaques barbares perpétrées par les milices à la solde du pouvoir togolais le 29 septembre dernier au siège de la CDPA mettent fin à la funeste ambition du pouvoir RPT- Unir d’imposer un régime parlementaire au peuple Togolais ” affirme encore la DMP. Une affirmation à considérer comme gratuite tant que les preuves ne seraient pas brandies ouvertement et démontrant que ce seraient des ” milices à la solde du pouvoir togolais “.

Crédo TETTEH

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