Le Conseil des ministres s’est réuni hier jeudi 26 décembre 2024, sous la présidence de Faure Essozimna Gnassingbé, Chef de l’Etat togolais.
Il a examiné et adopté un décret portant “réaménagement du calendrier électoral et report de la date des élections sénatoriales”, suite à la demande formulée par des acteurs politiques.
Initialement prévues le 2 février 2025, la nouvelle date des premières élections sénatoriales au Togo n’est pas encore fixée.
Il faut noter que le report de la date de ce scrutin faite suite à la “demande formulée par le Cadre permanent de concertation (CPC) tendant au report de la date limite de dépôt des candidatures pour les élections sénatoriales, et de la date du scrutin, en vue de permettre aux acteurs politiques de mieux s’organiser pour participer à ces élections qui se tiennent pour la première fois dans notre pays”, lit-on dans le communiqué ayant sanctionné le conseil des ministres d’hier jeudi.
“Cette proposition, acceptée par le Conseil des ministres après consultation de la Commission électorale nationale indépendante, a fait l’objet du décret portant réaménagement du calendrier des élections sénatoriales et report de la date des élections sénatoriales”, a précisé le communiqué.
Certains acteurs politiques de l’opposition ont décidé de ne pas prendre part à ces élections sénatoriales, pour des convenances personnelles.
D’autres par contre se préparent activement à jouer leur partition lors des sénatoriales espérant glaner quelques sièges.
Dans une récente sortie médiatique, le président du parti MCD, Me Mohamed Tchassona a plaidé afin que le chef de l’Etat nomme, sur sa liste, des sénateurs au sein de l’opposition.
Selon la nouvelle Constitution promulguée le 6 mai 2024, 41 sénateurs seront élus par les 179 Conseillers régionaux et les 1527 Conseillers municipaux. Le Président de la République nomme 20 Sénateurs. Et c’est justement parmi les 20 à choisir par Faure Gnassingbé que Me Mohamed Tchassona espère voir le tiers nommé parmi les opposants.
Les élections sénatoriales constituent l’une des dernières marches d’escaliers dans la mise en place des institutions de la cinquième République.
Précisons que le Togo a basculé depuis dans un régime parlementaire.
Crédo TETTEH
