Dans une déclaration en date du 12 juin 2025, les signataires de la Charte de l’opposition notamment l’ANC-FDR-SOCIETE CIVILE ont appelé les populations togolaises à la désobéissance civile à partir du 23 juin prochain.
Cet appel à la désobéissance civile s’entend, à tous points de vue, comme une inefficacité de cette classe de l’opposition qui a toujours végété dans ces genres de stratégies improductives et aux résultats totalement nuls. Juste amuser la galerie et essayer de se donner une contenance qu’on n’a pas mais qu’on veut insinuer. Qui va en fait suivre cet appel à la désobéissance civile qui sonne commun sketch des temps nouveaux vu le contexte politique togolais de l’heure ? De quelles cotes de popularité ou de défiance de l’autorité disposent ces partis politiques et leurs professionnels de la société pour inviter les populations togolaises à la désobéissance civile. En gros, ça ne sert à que dalle, cette immaturité politique et aveu criard d’impuissance et de navigation à vue ?
« … En ces moments cruciaux, où la République, la Patrie et la Nation sont en danger, nous appelons solennellement le peuple togolais, pour compter du lundi 23 juin 2025, à s’atteler dûment, au « plus sacré de ses devoirs constitutionnels » à savoir : « désobéir et s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime… » lit-on dans la déclaration.
Toute honte bue et n’arrivant pas à engranger des points politiques, l’ANC de Jean-Pierre Fabre, les FDR de Me Dodzi Paul Apévon, et la société civile version Professeur David Dosseh cherchent à être sous les lampadaires de l’histoire politique du Togo.
Craignant leur enterrement politique si les actions des « influenceurs » venaient à prendre- ce qui serait impossible dans le cas togolais-, les leaders de ces partis et organisation de la société, le feu aux fesses, s’essayent à ravir la vedette aux influenceurs qui ont fait, avouons-le le buzz en ce début du mois. Même si à la fin de la journée, tout était échec et cimetière de succès.
Pour se redéfinir politiquement, Jean-Pierre Fabre, Dodzi Paul Apévon et Professeur David Dosseh veulent aller sur le terrain de la désobéissance civile après avoir échoué à maintes reprises à remobiliser les masses en leur faveur à travers des meetings à Akassimé. Ceci à leur risque et péril car, selon nos informations suite à cet appel, force restera à la loi dans toute sa rigueur.
Des motivations des instigateurs à la désobéissance civile, le moment serait venu pour eux d’avoir un comportement responsable. Heureusement qu’eux-mêmes ont reconnu leur irresponsabilité comportemental, caractéristique de leur manque d’organisation et de succès depuis des décennies, tournant en rond. « Le moment est venu de construire la convergence, basée sur la vérité, la solidarité, la confiance, ces trois valeurs qui constituent le socle de la Charte de l’opposition. Des valeurs indispensables pour construire une convergence puissante » poursuivent-ils dans leur déclaration.
Guidés par les intentions de faire mal politiquement, les leaders de l’ANC, des FDR et la société civile version Professeur David Dosseh reconnaissent implicitement avoir basé leurs actions passées et présentes sur des valeurs autres que la vérité, la solidarité et la confiance. « Au Togo comme dans la diaspora, toutes générations confondues, soutenons-nous et, dans le respect de chacun, bâtissons ensemble les stratégies pour déraciner le système de la discorde et de la servilité qui anéantit notre nation » estiment-ils plus loin.
De quoi ont-ils réellement peur aujourd’hui, en parlant de respect de la part de chacun, si l’histoire nous enseigne que ces leaders et leurs partis étaient abonnés à une autre et pratique?
Se mentir à soi-même continuellement
Les signataires de la déclaration du 12 juin 2025, en quête de popularité, disent réitérer « leur rejet sans appel » de la Constitution en date du 6 mai 2024 en vigueur et régissant la vie sociopolitique de notre pays. Vendant des illusions à ceux qu’ils réussissent encore à embobiner dans leur affaire, ils affirment « se référer à la constitution du 14 Octobre 1992 qui stipule en son article 150 alinéa 2 : En cas de coup d’Etat, ou de coup de force quelconque, pour tout Togolais, désobéir et s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime constituent le plus sacré des devoirs ».
Au lieu d’avoir le courage de dire à leurs militants qu’on ne parlera plus jamais de la Constitution de 1992, au risque de se faire harakiri, ils se contentent pour le moment d’incantations demandant, disent-ils, « solennellement et publiquement la démission immédiate de M. Faure Gnassingbé ». On se croirait dans une comédie théâtrale où l’objectif est seulement de faire rire les spectateurs.
En fait, les leaders de l’ANC, des FDR, du Front citoyen Togo Debout et de Novation Internationale savent pertinemment que leur appel à la désobéissance civile ne donnera rien, n’aboutira à rien. Ils pissent dans un violon et pédalent dans la semoule. Seulement.
Crédo TETTEH
