Votre Journal d'information -

28 mars 2024

Médias/Un feuilleton inhabituel à la TVT : La part de responsabilité de la Ministre de la Communication dans ce feuilleton

Dr Kouméalou Anaté, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et  de la Formation civique
Dr Kouméalo Anaté, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique

Depuis quelques jours,  le personnel de la Télévision Togolaise (TVT) passe un feuilleton inhabituel. Pas sur nos petits  écrans  mais plutôt au sein même de la TVT. L’acteur principal de ce feuilleton noircissant  est justement ce personnel qui est aujourd’hui divisé sur les questions d’appréciation. On parle dans le sens qui arrange en vilipendant son prochain.

De l’article publié par nos confrères d’Afreepress que nous saluons au passage, quatre faits retiennent notre attention et suscitent notre analyse :
1/ L’affectation de Norbert Amégninou
Notre confrère Norbert Amégninou a été affecté de son poste de Rédacteur en chef  à la TVT au Centre de formation et de …recyclage en communication (CFRC) comme chef division des technologies de l’information et de la communication.

2/ Dire que le Directeur de la Télévision Togolaise verse dans le tribalisme ?
Selon les informations relatées par notre confrère Afreepress et qui considère que les gens accusent le Directeur Kouéssan Yovodévi de tribaliste, nous tenons à relever que dans un passé récent des confrères tels que Essoham Téou Téou et Franck Missité, qui sans nous tromper ne sont pas de la même préfecture, origine ou clan  que Monsieur Kouéssan Yovodévi, ont eu le privilège  d’effectuer un voyage présidentiel.

3/ Irène Wallar est-elle à la base de l’affectation de Norbert Amégninou et chef d’orchestre de la fronde contre le Directeur Kouessan Yovodévi ?
Selon les informations de notre confrère Afreepress, il se raconterait que Madame Irène Wallar, actuelle épouse du Premier Ministre Ahoomey-Zunu ” ne digère plus de voir celui qui l’a fait monter  sur un plateau de journal continuer son œuvre à la tête de la TVT ”  parce qu’elle  ” le considère comme tribaliste “.
Plus loin dans le même article, il est fait état que le Dg de la TVT ” ne fait que la promotion des journalistes proches de lui ou plutôt de sa région d’origine, de son clan, de son groupe ethnique “. Ce qui ne semble pas vérifié totalement si nous prenons comme seuls éléments les voyages dans un passé récent des confrères originaires du Nord pays.
Aussi est-il nécessaire de chercher à savoir ici si Irène Wallar en tant que épouse du Premier Ministre peut-elle à loisir influencer la décision d’un ministre de la communication ? Si oui, cela poserait d’énormes questionnements en ce sens qu’un agent ne pourra en aucun cas influencer une décision d’un Ministre de la République.
Plus loin encore, on affirme que ” la stratégie du clan Irène Wallar ” serait actuellement de constater le départ de Monsieur Kouessan Yovodévi de la direction de la Télévision Nationale. Or ce qu’on oublie, ni aujourd’hui ni demain un ministre de la communication même puissante et un agent même épouse du premier ministre ne peuvent rapporter un décret du Président de la République. Ce qui revient à dire que le Directeur de la TVT est nommé par un décret présidentiel et seul un autre présidentiel pourrait l’enlever de ses fonctions.
Affirmer donc qu’après l’affectation de Norbert Amégninou, ce sera le tour de Monsieur Kouessan Yovodévi, ce n’est qu’affabulation et simple gesticulation intellectuelle

4/ La part de responsabilité de Madame le Ministre dans ce feuilleton
En voulant  procéder à l’affection de Norbert Amégninou sur la base de disposer que d’un seul chef par division, Madame le Ministre Anaté a-t-elle fait de consulter le Directeur de la TVT ne serait ce que pour simple avis ? Est-ce que le nouvel organigramme de la TVT est déjà en œuvre ? Ou était-il plutôt question d’ancienneté à ce poste ? Le fait de durer à un poste est-il la marque d’expérience et de travail bien fait ?
Autant de questions qui ne blanchissent pas le Ministre de la Communication et de la Culture qui avouons-le n’a pas su gérer comme une mère de famille les problèmes de ses administrés.
Somme toute, aujourd’hui il ne fait pas bon vivre à la TVT. Mais tout en positivant, nous en appelons à la conscience et à la vigilance des plus hautes autorités et surtout à une conscience professionnelle.
BOA

Partagez cet article

A découvrir