Le Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) a ouvert, ce mercredi 26 Octobre 2022 à Lomé, un atelier d’échanges avec les parlementaires des pays francophones d’Afrique.
L’objectif de ces échanges, auxquels prennent part huit (8) députés togolais, est de mûrir des réflexions sur les réponses inter-États à apporter au fléau de l’insécurité, surtout à la lutte contre le terrorisme sur le continent.
Pour le responsable de l’UNREC-Lomé, AGBLONON William, la question de la sécurité et de la paix est généralement traitée comme une affaire de secret défense ce qui, à l’en croire, occulte les débats démocratiques. Or, lance-t-il, face à la montée extrême du terrorisme il est important d’ouvrir le débat et que les propositions soient faites compte-tenu du contexte crucial.
« Il ne faut plus aller à tâtons (…) Cet atelier d’aujourd’hui vise à créer un cadre de concertation pour permettre aux députés de se retrouver dans un creuset pour renforcer les connaissances, mûrir les réflexions et créer une synergie d’actions », a-t-il déclaré.
Pour sa part, l’honorable Yaovi IHOU, président de la commission sécurité et paix de l’Assemblée nationale togolaise, les députés ont un rôle très important à jouer dans la lutte contre l’insécurité, en veillant à ce que les actions gouvernementales soient mises aux vrais profits des populations. Le Togo qui habite le siège de cette structure onusienne est à l’avant-plan.
« Entant que parlementaire, notre rôle est de travailler fortement aux cotés de nos autorités pour ramener la sécurité et la paix au plus près de nos foyers. C’est pourquoi nous accordons un intérêt très particulier à cet atelier », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter « Aujourd’hui la lutte contre le terrorisme n’est plus seulement une question militaire. Les donnes changent et aujourd’hui l’on insiste beaucoup plus sur le volet développement à la base. Il faut mélanger le volet militaire et le volet développement local ».
Dans ce sens, poursuit le député, aujourd’hui il y a un volet strictement important qui a été donné au budget dans la région des savanes pour prendre en compte les besoins d’eau et pistes rurales au côté du volet militaire. Selon lui, cette méthode « beaucoup plus prospective » a pour fruit le ralentissement des attaques que le pays a connues.