La protection des droits des enfants tient à cœur au gouvernement, qui intensifie ses actions destinées à lutter contre les violences dont ils sont victimes. À travers des mesures législatives, des programmes de sensibilisation et des initiatives d’accompagnement, le pays se mobilise pour garantir un cadre de vie sûr et épanouissant aux plus jeunes.
Le pays a mis en place plusieurs lois et réglementations visant à protéger les enfants contre les violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, sexuelles ou économiques. Le Code pénal et le Code des personnes et de la famille, renforcés au fil des années, prévoient des sanctions strictes contre les auteurs de maltraitances, d’exploitation ou d’abus.
Des mécanismes de signalement, d’intervention et de prise en charge efficaces existent pour contrer les cas de maltraitance et faciliter l’intervention rapide des services sociaux et des forces de l’ordre. Ajoutées aux cellules de protection de l’enfant installées un peu partout, ces structures, souvent rattachées aux centres sociaux, offrent un accompagnement psychosocial et juridique aux victimes et facilitent leur réinsertion.
Les grandes décisions
En matière de lutte contre les violences faites aux enfants, signale le ministère de l’Action sociale, plusieurs mesures programmatiques ont été prises, notamment l’adoption du nouveau Code pénal ; l’élaboration d’une stratégie nationale de justice pour enfants (2021-2025). Celle-ci prévoit la mise en place d’un système de recueil de plaintes et offre la possibilité aux mineurs détenus de porter plainte pour des cas de violences.
S’ajoutent à la liste l’élaboration d’un programme et des modules sur la parentalité positive à l’intention des parents ; le renforcement du système intégré de protection de l’enfant composé de la ligne verte ” Allô 1011 ” en 2018 par une plateforme de signalement des cas de violences par SMS ; la création et l’opérationnalisation des juridictions militaires.
Dans le domaine de la lutte contre le travail des enfants, l’arrêté déterminant les travaux dangereux interdits aux enfants et prenant en compte de nouvelles formes de travail des enfants fait ses effets. De même que le plan d’action national de lutte contre les pires formes de travail des enfants (2020-2024).
Finie la traite des enfants !
En ce sens, outre les dispositions prévues par le nouveau Code pénal de 2015, d’autres décisions luttent contre la pratique, comme le décret de 2021 portant création de la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes ; la signature des accords avec les pays de la sous-région contre la mobilité transfrontalière et l’exploitation des enfants ; l’appui à la formation professionnelle des jeunes/adolescents à risque de traite.
Les efforts sont conséquents pour protéger cette couche de la population. Elle est considérée comme l’avenir de la nation qui doit être préservé dès à présent. En 2024, un bilan des efforts gouvernementaux pour permettre aux enfants de grandir en toute quiétude a été fait par le ministère de l’Action sociale.
La santé avant tout
Sur le plan de la santé de l’enfant, il a été mentionné l’adoption en 2012 de la politique nationale de la santé ; l’élaboration des plans nationaux de développement sanitaires avec un accent particulier sur la réduction de la mortalité néonatale, infantile et juvénile ; la mise en œuvre du programme élargi de vaccination (PEV) offrant des vaccins gratuits aux enfants.
La subvention de la césarienne est bien incluse dans le lot, tout comme la prise en charge gratuite du paludisme grave au profit des enfants de moins de 5 ans. Selon l’OMS, en 2021, le paludisme tue plus de 400 000 personnes chaque année et, en 2018, l’Afrique représentait 94 % de ces décès. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus à risque. On se rend alors compte du bien-fondé de la décision salvatrice des décideurs togolais.
Le plan de santé infantile déployé au Togo est probant. Une autre de ses qualités est qu’il est ambitieux.
L’un des programmes phares du gouvernement en la matière est le programme national de vaccination. Celui-ci vise à protéger les enfants contre les principales maladies évitables, comme la rougeole, la poliomyélite et les infections respiratoires aiguës. Grâce à des campagnes de vaccination régulières, le Togo réussit à réduire significativement le nombre de décès des enfants qui sont dus à ces maladies.
En parallèle, des actions sont menées pour améliorer l’accès aux soins de santé de qualité. Les centres de santé communautaires sont régulièrement renforcés, les hôpitaux bénéficient de nouveaux équipements pour assurer des soins d’urgence et des traitements spécialisés.
KOUDJOUKABALO