Le président de la Commission de la CEDEAO s’est félicité de la signature, le 18
juin 2013 à Ouagadougou, par le gouvernement de transition et la coalition
MNLA/Haut conseil pour l’unité de l’Azawad, de l’accord préliminaire à
l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix qui permet
d’envisager avec beaucoup plus d’optimisme la sortie définitive de la crise
malienne.
M. Kadré Désiré Ouédraogo a saisi l’occasion pour exprimer sa profonde gratitude
à M. Blaise Compaoré, président du Faso et médiateur de la CEDEAO pour le Mali,
à M. Goodluck Ebele Jonathan, président de la République fédérale du Nigéria et
médiateur associé, pour leurs engagements et leurs inlassables efforts qui ont
rendu possible cette avancée significative vers la paix.
Il s’est également félicité de l’implication de l’Union africaine et de tous les
partenaires stratégiques de la CEDEAO, notamment les Nations unies, l’Union
européenne et la France, qui n’ont ménagé aucun effort dans leur accompagnement
efficace aux efforts des Maliens dans le processus de sortie de crise.
Le président de la Commission de la CEDEAO félicite en particulier le
gouvernement d’union nationale de transition et tous les acteurs maliens
impliqués dans ce processus pour leur esprit de dépassement et la volonté dont
ils ont fait montre dans la signature de cet accord et ce, dans l’intérêt
supérieur de la nation malienne.
M. Compaoré réitère l’attachement sans faille de la CEDEAO à l’intégrité
territoriale, à l’unité nationale et à la laïcité de l’Etat malien. Il exhorte
tous les acteurs à mettre à profit leur génie créateur pour la poursuite d’un
dialogue inclusif devant conduire à la refondation d’un Mali nouveau, souverain
et prospère.