Dans le cadre de la célébration des 150 ans de la première Convention de Genève adoptée en août 1964, le bureau du Togo du Comité International de la croix Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix Rouge Togolaise (CRT), a organisé, le 07 février dernier, une journée d’échange et d’information à l’intention des professionnels des médias. Une occasion saisie par les organisateurs pour faire le point de leurs activités et discuter des enjeux de l’heure.
Après la célébration l’année dernière des 150 ans du mouvement CICR, la communauté des secouristes du monde entier célèbre cette année les 150 ans de la première Convention de Genève, relative à l’amélioration du sort des militaires blessés en campagne. Plusieurs thèmes étaient au menu des discussions, à savoir le mandat et les activités du CICR, les principes d’intervention lors des situations d’urgence, les principes fondamentaux du droit international humanitaire, les Conventions de Genève, etc.
Pour la vice-présidente de la Croix Rouge Togolaise (CRT), Dr Banla Abiba, la communication étant devenue « un secteur vital dans toutes les sociétés », la CRT ne saurait se soustraire à cette réalité. C’est pourquoi, les médias sont toujours associés aux activités du CRT, a-t-elle déclaré.
Faisant remarquer que « 2014 et 2015 étaient des années électorales » pour le Togo, Dr Banla a souligné que « ces échéances ne laissaient pas indifférente la Croix Rouge Togolaise » du fait que « les expériences passées ont montré que les joutes électorales ont souvent rimé avec des situations de violence ou de trouble » ayant interpellé le CRT dans son rôle de ‘’secours volontaire’’.
« Les médias constituent pour la Croix Rouge un vecteur important dans la transmission des informations », a souligné le chef du Bureau du CICR à Lomé, Emmanuel Placca. Et il faut la bonne information afin de soulager les souffrances des populations vulnérables.
Notons que le mouvement de la Croix Rouge a considérablement œuvré pour donner un visage humain aux différents conflits armés dont les conséquences sont lourdes et incalculables. De la limitation de l’armement à la formation des Etats-majors voire des combattants et des victimes de catastrophes naturelles, le CICR se distingue de par sa confidentialité, sa neutralité, son humanité, etc.
JPB