L’homme politique Kofi Yamgnane qui a l’intention de briguer la magistrature suprême au Togo est cité dans une affaire de trafic de faux papiers en France. Le site d’information Atlantico qui donne l’information indique qu’au départ de l’affaire, il y a Christophe Rocancourt qui a monté un petit commerce, celui de l’obtention de cartes de séjours contre rémunération. Mais il faut quelqu’un d’introduit dans les milieux administratifs et policiers.
C’est ainsi que Rocancourt, (…) s’adresse à une de ses relations qui n’est autre que Christian Prouteau, ancien chef de la fameuse cellule de l’Elysée sous la présidence de François Mitterrand. Et notre vaillant officier – promu préfet par Mitterrand – sollicite le cabinet du Préfet de police pour obtenir des cartes de séjour pour deux Marocaines. Pour prix de ce service, le tarif serait, dit-on, de 500 euros. Seulement voilà : le cabinet du préfet de Police flaire l’entourloupe quand il apprend que les deux gentilles Marocaines ont leurs époux à l’ombre. Autrement dit, en prison…
De fil en aiguille, les enquêteurs de la Brigade de recherches et d’investigations financières (BRIF) font une drôle de découverte : ils apprennent qu’un ancien secrétaire d’Etat chargé de l’intégration (1991-1993) d’abord d’Edith Cresson, puis de Pierre Bérégovoy, Kofi Yamgnane, âgé aujourd’hui de 69 ans, aurait tenté d’obtenir un sésame pour quelques personnes désireuses de rester en France. Pour prix de ce travail, il aurait demandé 3 000 euros… sans que l’on sache vraiment s’il les aurait réellement perçus.
Le site d’information atlantico.fr révèle que les enquêteurs parisiens, soucieux d’en savoir un peu plus sur son rôle exact joué dans cette affaire de cartes de séjour, attendent avec impatience son retour en France…