Environ 61.460 kg de drogue et produits pharmaceutiques contrefaits saisis ces 12 derniers mois, ont été brûlés ce mercredi au champ de tir à Agoè-Nyivé par le ministre de la sécurité le Colonel Yark Damehame, opération qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale contre l’abus et le trafic de Drogues. Plusieurs personnalités parmi lesquelles Pierre Lapaque, représentant régional de l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime, en Afrique de l’Ouest et du Centre et Mme Khardiata Lo Ndiaye, la Coordonnatrice résidente du Système des nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Togo étaient présentes. La célébration de la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues a été décidée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1987, pour réagir face au fléau que représentent les drogues.
Cette journée de mobilisation est destinée à sensibiliser la population aux risques encourus lors de la consommation de ces substances. Selon le ministre de la sécurité, les criminels n’ont pas baissé les bras, les forces de sécurité n’ont pas aussi baissé les bras: “plus de 2 tonnes de cannabis ont été brûlés, c’est beaucoup. Il y a également de drogue dure et des produits pharmaceutiques contrefaits”. “Le Togo est complètement engagé dans la lutte contre le trafic des drogues. Je n’ai aucune inquiétude. Nous sommes là pour aider non seulement le Togo, mais l’ensemble des pays de la sous-région, en particulier ceux du golfe de Guinée à affronter ce fléau que constitue le trafic de drogues”, a pour sa part souligné Pierre Lapaque. Dans son message publié ce mercredi à l’occasion de cette journée, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a invité les gouvernements, les médias et la société civile “à tout mettre en œuvre pour faire mieux connaître les ravages causés par les stupéfiants et empêcher qu’on puisse tirer profit de leur utilisation”. “Le trafic de drogues est à l’évidence un obstacle au développement. L’élimination de ce problème transfrontière exige une action vigoureuse et coordonnée des services de répression, tant à l’intérieur des pays qu’entre ceux-ci. La lutte contre la criminalité organisée et le trafic de stupéfiants est une responsabilité partagée”, a-t-il souligné.