Votre Journal d'information -

21 novembre 2024
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

JOURNEE DE L’ENFANT : Le Togo a fait des avancées significatives en matière des droits de l’enfant

La Journée de l’enfant est célébrée ce 20 novembre. Un atelier bilan de la mise en œuvre de la convention relative aux droits de l’enfant a été organisé à cet effet.

Selon le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, le Togo a fait des avancées significatives en matière des droits de l’enfant dans tous les domaines, en lien avec les réformes initiées par le Gouvernement. D’ailleurs, ces gains ont été présentés tout récemment devant le comité des nations unies pour la protection des enfants, à Genève.

Dans le domaine de la santé, la situation des enfants continue de s’améliorer, avec une tendance à la baisse de taux de mortalité et de morbidité. Le taux de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans a reculé de 71 à 64,4% pour 1000 naissances vivants, entre 2017 et 2020, ce qui est inférieur à la moyenne constatée dans les pays subsahariens.

Dans le domaine de l’éducation, le taux brut de scolarisation de l’enseignement primaire est passé de 90,9 à 119,5%, accompagné d’une quasi-parité filles-garçons. Le renforcement du système de protection de l’enfant a permis d’accélérer l’abandon des pratiques préjudiciables aux droits des enfants, comme le mariage des enfants et de renforcer l’enregistrement des naissances qui est passé de 82,9% en 2017 à 87% en 2021.

Cependant, malgré ces avancées, il y a la nécessité de renforcer les mesures de protection des enfants, de garantir leur accès à des services de qualité et de promouvoir leur participation active dans les décisions qui les concernent et de soutenir la coordination entre toutes les parties prenantes, pour assurer la pleine réalisation des droits de l’enfant.

Le Togo s’est engagé dans un processus d’internalisation effective de la Convention aux droits de l’enfant (CDE) et de l’ensemble des autres instruments internationaux et régionaux, auxquels il est parti. C’est ce qui a conduit à l’adoption, entre autres, du code de l’enfant, le code des personnes et de la famille, le nouveau code pénal, la création de la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes au Togo et la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel. Au Gouvernement, on relève que des efforts ont été entrepris, en vue du renforcement des cadres institutionnel, stratégique, programmatique et opérationnel.

Sur le plan institutionnel, diverses mesures ont été prises pour améliorer la prise en charge des enfants vulnérables, à savoir la transformation de la brigade pour mineur de Lomé en centre d’accès aux droits et à la justice pour enfants. Il y a le renforcement de la ligne verte ” ALLO 1011 ” qui, en plus des appels téléphoniques, est équipée d’une plateforme de signalement par messagerie ” SMS ” ainsi que la promotion de la santé sexuelle et génésique des adolescents, la création de centres d’écoute et de conseils des victimes de violence, basée sur le genre, et la mise en place de centres de prise en charge intégrée sur le plan sanitaire, psychologique et juridique.

Le programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né (Wézou), le plan d’action national de lutte contre les pires formes de travail des enfants, le programme d’assurance maladie en milieu scolaire, ” School Assur “, la stratégie nationale de justice pour enfants, qui prévoit la mise en place d’un système de recueil de plaintes et donne la possibilité aux mineurs détenus de porter plainte en cas de violence, sont les expressions de la mise en œuvre du plan stratégique et programmatique du Gouvernement.

Sur le plan opérationnel, les efforts ont permis la réduction du temps de séjour des enfants dans les couvents, passant de 3 ans à 45 jours, ce qui a permis le retrait en deux ans de 846 enfants des couvents vaudous pour leur scolarisation et leur formation professionnelle, la création de 1.139 centres d’Etat civil, majoritairement installés dans les cantons et villages, ainsi que dans des centres de santé, en vue de rapprocher les services de l’état civil des usagers, la gratuité de l’acte de naissance, la mise en œuvre de la politique de l’alimentation scolaire dans des établissements primaires sur l’ensemble du territoire national.

La Rédaction

 

Partagez cet article