Humble et affable pour ceux et celles qui l’ont fréquenté, Feu Dominique Aliziou était le directeur de publication de l’hebdomadaire Chronique de la Semaine. Il était décédé le 27 mars 2020, un vendredi à Lomé des suites d’une infection grave au covid-19. Il venait à peine de rentrer de Belgique le 17 mars de la même année.
Selon les médecins après sa mort, sa pathologie était à risque car asthmatique. L’infection pulmonaire est beaucoup plus sévère dans certains cas, asthme, diabète, maladies cardio-vasculaires.
Au moment de son décès, il comptait parmi 25 cas de coronavirus confirmés au Togo.
Sympathique et au contact facile, feu Dominique Aliziou était un journaliste confirmé à la tête de l’hebdomadaire Chronique de la Semaine un journal dont la qualité en avait fait l’un des titres phares au Togo.
Aimant les échanges, Feu Dominique Aliziou était un érudit des débats sociopolitiques sur les chaines de radios et de télévisions aussi bien au Togo qu’à l’international.

Les annonces de ses présences sur des plateaux de débats suscitaient des engouements car tout le monde voulait l’écouter une fois encore pour entendre ses analyses. La curiosité s’installait toujours quand il était sur les plateaux.
Des acteurs politiques tous bords confondus à ceux de la société civile togolaise, Feu Dominique avait un sens, une définition, une signification, une expression d’une loyauté, une constance dans le choix des mots et adjectifs. Egalement une prestance particulière mêlant taquineries à des révélations, à des positions parfois tranchées dont lui seul avait l’art doré.
Malgré tout ce qu’on pouvait lui reprocher dans l’exercice de sa profession, Feu Dominique Aliziou faisait le pont, la mixture entre ses confrères de l’opposition radicale et ceux proches de la gouvernance politique.
Noctambule et viveur impénitent, Feu Dominique Aliziou était aussi le monsieur compatissant à bien d’égards. Blagueur, moqueur et très taquin, l’ancien directeur de la publication de l’hebdomadaire Chronique de la Semaine volait au secours avec dévouement et zèle au secours de tout le monde. Il suffisait seulement de le solliciter et parfois même apprenant une situation inconfortable de ses confrères, il s’invitait volontiers.
Bagarreur sur les plateaux radios et télévisions, Feu Dominique Aliziou était un tout autre personnage. Il définissait à lui seul la nécessité de la diversité d’opinions sans animosités. Une perte pour la presse togolaise, une perte pour l’humanité.
Adieu l’ami, adieu mon frère…..
Crédo TETTEH