Placée sous le thème « Les médias et la renaissance africaine », cette rencontre d’Addis Ababa a permis aux leaders des médias sur comment les médias d’Afrique peuvent-ils transformer le continent. Une occasion pour ces professionnels des médias de dresser également le bilan des 50 dernières années pour mieux préparer les décennies à venir.
Pour les communicateurs présents au forum, la liberté de la presse va de pair avec la réduction de la pauvreté et la bonne gouvernance. Pour ces derniers, « une presse libre représente un antidote à la corruption ». Ils ont par la suite au cours des débats affirmé que dans plusieurs pays, des projets de loi sont à l’étude pour réduire la liberté de la presse et éviter la diffusion d’informations qui peuvent lutter contre ce fléau.
Les experts en droit des médias qui ont animé ce panel de discussion ont relevé le pourquoi les lois sur les médias ont besoin d’être réformées.
L’autre grand rendez-vous d’Addis fut la Table ronde des Chefs d’Etats avant la clôture du Forum. Etaient présents le Vice président Kenya William Ruto, le premier ministre d’Ethiopie Hailemariam Desalegn, le Président du bGroupe de la Banque Africiane de Developpement Docteur Donald Kaberuka, la Président de l’Union Africaine Docteur Nkosazama Dlamini-Zuma, le Secrétaire exécutif des nations Unies pour la Commission pour l’Afrique Docteur Carlos Lopes et le Directeur Général de l’Initiative des médias d’Afrique Amadou Mahtar Ba.
Il s’était agi pour ces leaders de réflechir sur la possibilité d’établir un climat propice au développement des médias en Afrique, leur financement, leur éthique, leur innovation technologique et leur liberté.
Le Maroc abritera en 2014 la 7ème édition du Forum des leaders des médias d’Afrique (AMLF), une manifestation qui réunit des centaines de professionnels et opérateurs des médias d’Afrique et du monde. –
De notre envoyé spécial à Addis Ababa, Crédo TETTEH
