Le 7ème art togolais a de très beaux jours devant lui. Ce n’est pas une affirmation mais le fruit d’un travail acharné des acteurs qui l’anime et surtout avec un accompagnement au plus haut niveau de l’Etat.
La présence remarquée et efficace de la Ministre de la Culture, Florence Yawa Kouigan, aux cotés des participants togolais au FESPACO 2025 en est une preuve certaine. Rien n’est plus fait comme avant. Tout a de la valeur. Tout est important. Le cinéma togolais se réveille et démontre tout le bien qu’on pensait de lui.
Au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2025, le Togo a aligné six films en compétition. Ce qui représente une reconnaissance du talent national exprimé et soutenu par des réformes ambitieuses et une vision stratégique pour son développement, sous l’égide de S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République.
Une cérémonie officielle d’ouverture assez riche et particulière
Cette cérémonie qui a vu non seulement la présence des amoureux du 7ème art mais également des officiels des pays représentés, a été une occasion pour la Ministre de la Culture du Togo, Florence Yawa Kouigan, d’imprimer une touche particulière à cette importante fête du cinéma en Afrique.
Six films togolais en lice, une reconnaissance du talent national
Au FESPACO 2025, le Togo avait présenté six films. “Cent Douze” de Joël M’maka TCHEDRE, présenté dans la catégorie Perspectives, “Décidé” de Jude KOUDAYA et “Toile de papillon” d’Alexandre Madina N’FALLE entre autres.
“Cent Douze” de Joël M’maka TCHEDRE est un film qui replonge dans l’histoire de la ligne ferroviaire du Togo, notamment dans la ville de Blitta, autrefois un carrefour incontournable du transport ferroviaire. Evoquant une période marquante de notre patrimoine ferroviaire. IJoél M. TCHEDRE a su mettre en lumière l’importance qu’avait le train pour les populations et la nostalgie qu’il suscite aujourd’hui.
“Décidé” de Jude KOUDAYA est un film d’animation qui mêle poésie et émotion, véhiculées par le talent du réalisateur togolais.
Un prix pour le Togo au FESPACO 2025
Broken drums de Marcellin Bossou a remporté le Pric Fonds Nour-Eddine Sail

Le MICA, un espace d’échanges autour du cinéma africain
L’édition 2025 duFESPACO fut également une occasion pour donner corps et vie au Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains (MICA
Le MICA auquel a pris une part active la délégation togolaise, constitue un cadre d’échanges et d’opportunités pour le financement et la distribution des œuvres cinématographiques.
Notre pays le Togo y avait un stand moderne qui sevitde vitrine à ses avancées dans le secteur, notamment la stratégie nationale de développement du cinéma et de l’image, adoptée en décembre 2024.
Au rang des partenaires, on notait l’Union Européenne aux discussions en vue du renforcement de l’industrie cinématographique africaine.
Le FESPACO, c’est aussi l’audience de Mme Kouigan avec Emmanuel Ouédraogo
Présente à Ouagadougou dans le cadre de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), Mme Yawa Kouigan, ministre de la communication, des médias et de la culture, porte-parole du gouvernement du Togo, a été reçue en audience par le Premier ministre du Burkina Faso, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le lundi 24 février 2025.
Cette rencontre en présence des ministres chargés de la culture du Mali et du Sénégal, ainsi que du Secrétaire général du ministère nigérien de la culture, tous accompagnés du ministre burkinabè chargé du secteur, M. Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

Yawa Kouigan a, à cette occasion, réaffirmé la détermination du gouvernement togolais, sous l’impulsion du Président de la République, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, à faire de la culture un levier de développement et un instrument de cohésion au sein des nations africaines.
Mme Yawa Kouigan a relevé l’importance de la culture comme fondement de l’identité africaine et moteur de transformation sociale. « Par les temps qui sont les nôtres aujourd’hui, il est de plus en plus évident que c’est sur le socle culturel que nous pouvons bâtir l’épanouissement, la prise de conscience et le progrès de notre continent », a-t-elle déclaré.
Les échanges avec le Premier ministre burkinabè ont également mis en exergue la nécessité d’unir les efforts pour renforcer les industries culturelles et cinématographiques africaines, en soutien aux talents locaux et aux initiatives en faveur du développement du secteur.
Crédo TETTEH avec Communication.gouv.tg