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21 novembre 2024
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Faure Gnassingbé chez Alassane Ouattara : ” La CEDEAO des peuples, c’est notre raison d’être “

” Nous sommes préoccupés par la décision prise par nos frères de quitter la CEDEAO. Nous croyons qu’un dialogue est toujours possible. Nous ne devons pas arrêter de parler tant que nous n’avons pas trouvé la solution “. Ce sont les mots de Faure Gnassingbé à l’issue d’un ”tête à tête” avec Alassane Ouattara, lors de sa visite dans la capitale ivoirienne.

 

La situation dans la région ouest africaine, notamment aux plans sécuritaire, politique, était au centre des discussions entre le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue de la Cote d’Ivoire, Alassane Ouattara.

En visite en Côte-d’Ivoire, Faure Gnassingbé a de nouveau appelé au dialogue avec les Etats du sahel, qui ont manifesté leur volonté de quitter l’organisation du bloc ouest africaine, la CEDEAO. Il a rappelé l’importance de la gestion et de la résolution des crises par le dialogue et la concertation, pour préserver la stabilité des États et protéger les populations.  ” Cela a été une discussion difficile parce que les problèmes le sont. Notre région n’a jamais connu de telles épreuves. Le problème du terrorisme, qui nous affecte tous, parce que quand un pays est affecté, l’ensemble de la communauté est affecté… Un pays qui est sous sanctions, et d’autres qui sont suspendus et qui font encore face à des difficultés qu’ils connaissaient déjà. Nous sommes préoccupés de la situation humanitaire dans les différents pays et nous nous sommes interrogés sur la nécessité de réexaminer notre stratégie de gestion et de règlement de ces crises “, a déclaré Faure Gnassingbé, à l’issue du tête-à-tête avec Alassane Ouattara.

Pour le Président togolais, il était important de se tenir au courant de l’évolution des choses pour que le problème ne soit pas comme gelé entre deux sommets des chefs d’Etats. Bien au contraire, il faut rechercher inlassablement la solution à tout moment. ” J’ai senti le Président très soucieux du sort des populations, au Niger notamment. Quel sens donné aux sanctions que nous prenons. Comment faire pour dépasser cela. Parce que le statut quo, l’immobilisme que nous connaissons aujourd’hui n’est plus possible. Nous devons trouver une solution au niveau de l’ensemble de l’organisation… Nous avons bon espoir que nous finirons par trouver une solution à la satisfaction de tout le monde. Il ne s’agit pas de dire: telle partie à tort, telle partie a raison. Il s’agit d’avoir un espace régional qui retrouve la paix, la sécurité et des populations qui vaquent librement à leurs occupations. Nous sommes convaincus que tant que la solution n’est pas trouvée, nous devons continuer à travailler, à discuter, à travailler. Parfois nous pouvons dire des choses qui ne sont pas agréables, mais, nous devons continuer à parler. Parce que c’est notre raison d’être. Quand on parle de la CEDEAO des peuples, nous devons être en phase avec cela. “, a dit Faure Gnassingbé.

Pour le médiateur désigné dans la crise au Niger et au Mali, les désaccords, les différends sur la résolution des crises ne doivent pas empêcher les chefs d’Etas de s’écarter sur le principal objectif, celui de la recherche de la paix, la sécurité et la stabilité de la sous-région ouest africaine. Faure Gnassingbé a indiqué qu’il y a un espoir et que les discussions vont se poursuivre dans les semaines à venir.

Ali Samba

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