Le projet, qui va couvrir la région des Savanes et de la Kara, ambitionne, à termes, de restaurer 59000 hectares de terres dégradées, vulgariser les bonnes pratiques de gestion durable sur au moins 37000 ha, développer les techniques améliorées de gestion sur 429000 ha d’aires protégées.
Il permettra aussi la réduction de 13 216 197 de tonnes de carbone et touchera plus de 128 000 bénéficiaires, dont 60% de femmes. Il a 4 composantes, à savoir : le renforcement des capacités et du cadre politique, favorables à la neutralité en matière de dégradation des terres et de la biodiversité, la gestion durable des terres, des forêts et de la conservation de la biodiversité, l’amélioration des conditions de vie et des moyens de subsistance et enfin la gestion des connaissances et le suivi-évaluation sensible au genre.
Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’État togolais, pour environ 5 milliards de francs CFA, le projet, qui est prévu pour une durée de 5 ans, va permettre au Togo de passer à la vitesse supérieure dans la restauration des terres dégradées, d’où les multiples initiatives de reboisement de ces dernières années.
« Le Togo a fait des efforts dans la restauration des paysages forestiers, en témoigne les multiples projets en cours ou déjà exécutés au sein de son département », a indiqué FOLI-BAZI Katari, le ministre de l’environnement et des ressources forestières, rassurant que le gouvernement va continuer à mobiliser les ressources pour restaurer les terres dégradées des autres régions que sont la région maritime, les plateaux et la Centrale.
Le processus de formulation du document de projet a commencé le 25 mars 2021 et le projet soumis au FEM pour financement a été approuvé le 7 juin 2022, lors de sa dernière session de son conseil d’administration.
