ÉDUCATION : Une priorité incontestable des gouvernants

L’année scolaire 2024-2025 est presque terminée. Il ne reste que les résultats des examens du CEPD et du Baccalauréat 2è partie. Le nombre de candidats pour la session de cette année du baccalauréat, deuxième partie (BAC 2), s’est élevé à 100 303, une augmentation de 29 642 candidats par rapport à l’année précédente. Dans l’ensemble tout s’est bien passé dans tous les centres d’examen, à cause de l’attention portée au secteur de l’éducation par les autorités, une attention qui se passe de tous commentaires.

Au Togo, l’éducation figure parmi ces domaines que le gouvernement n’abandonne jamais aux aléas du quotidien. Véritable pilier d’émergence, l’école togolaise jouit d’une vigilance soutenue des autorités, qui veillent à ce que chaque réforme soit pensée, accompagnée et suivie. Depuis les premières heures de la refondation économique et sociale engagée par le pays, le secteur éducatif demeure une priorité incontestable. Qu’il s’agisse du préscolaire, du primaire, du secondaire ou de l’enseignement supérieur, l’État multiplie les initiatives pour renforcer les acquis et combler les insuffisances.

De nouvelles salles de classe voient le jour, les programmes sont révisés et des efforts constants sont consacrés à la formation des enseignants ainsi qu’à l’amélioration de leurs conditions de travail. Cette régularité dans l’action traduit la volonté des pouvoirs publics de ne jamais perdre de vue les besoins réels du terrain.

Des actions concrètes et mesurables

Le gouvernement agit. Les chiffres en témoignent : plusieurs milliers de nouvelles salles de classe ont été construites sur l’ensemble du territoire ces dernières années. Des lycées sont implantés dans les régions, les universités voient leur capacité d’accueil se renforcer grâce à la construction de nouveaux amphithéâtres et de laboratoires, etc.

Le 11 juin 2025, le gouvernement a dévoilé les résultats de la revue du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) pour les années 2023 et 2024. Il en ressort que, dans le cadre du PSE, 1 098 nouvelles salles de classe ont été construites et 690 ont été réhabilitées dans l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire.

En ce qui concerne l’enseignement technique et la formation professionnelle, les réalisations comprennent 107 salles de classe construites ou rénovées, 49 ateliers techniques, 16 magasins, 3 salles informatiques et 60 dortoirs. Par ailleurs, le Centre de formation aux métiers de l’industrie (CFMI) a été touché par les investissements qui visent à développer ses filières et à renforcer comme cela se doit sa capacité d’accueil. Au niveau de l’enseignement supérieur, le PSE a favorisé l’ouverture du bloc pédagogique Wascal et la construction de 2 centres de recherche que sont le Cervida et le Cerme.

Un secteur surveillé et réajusté au besoin

En effet, l’une des forces de la politique éducative togolaise réside dans sa capacité à s’adapter. Les autorités ne se contentent pas de lancer des projets ; elles en évaluent régulièrement l’impact et réajustent les stratégies lorsque cela s’impose. C’est ainsi que des réformes ont été entreprises pour renforcer l’enseignement technique et professionnel, afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de réduire le taux de chômage des jeunes diplômés, entre autres exemples.

En plaçant l’éducation au cœur de ses priorités et en la surveillant avec constance, le Togo s’assure de bâtir une génération éclairée, capable de porter le pays vers un avenir plus prospère et davantage équitable, conformément à la Feuille de route gouvernementale.

Une volonté d’amélioration budgétaire affirmée

Depuis des années, l’État consacre une part significative de son budget national au secteur de l’éducation pour soutenir les actions en faveur de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur et ainsi parvenir progressivement au développement durable. Sont pris en compte le paiement des salaires des enseignants et des personnels administratifs, l’extension des établissements scolaires, l’acquisition de manuels et des équipements didactiques, la mise en œuvre de programmes sociaux en faveur des élèves…

Le point fait des financements alloués permet de se rendre compte qu’en 2023, l’État a consacré 217,607 milliards de francs CFA au secteur de l’éducation, ce qui constitue 13,83 % du budget national. L’année suivante, en 2024 donc, cette enveloppe a été haussée pour arriver à 239,324 milliards de francs, représentant 14,02 % du budget de l’État. Les conclusions établissent que le taux d’exécution budgétaire est de 95,15 % en 2023 et de 89,29 % en 2024, preuve d’une mise en œuvre effective du plan efficace dans son ensemble.

La qualité de l’enseignement au cœur des priorités

Au-delà de l’accès, l’amélioration de la qualité de l’enseignement reste un axe central de la politique éducative. Les autorités multiplient les programmes de formation continue des enseignants, l’introduction de contenus pédagogiques adaptés et l’intégration progressive du numérique dans les pratiques d’enseignement. Le projet d’équipement numérique des établissements et la mise à disposition de ressources pédagogiques en ligne participent à moderniser l’école togolaise et à préparer les apprenants aux exigences du monde contemporain.

Les résultats de ces réformes sont déjà perceptibles. Les taux de réussite aux examens nationaux connaissent une amélioration notable et les performances des élèves positionnent le Togo parmi les pays les plus dynamiques en matière d’éducation en Afrique de l’Ouest.

La Rédaction

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