ÉDUCATION/ RENTRÉE SCOLAIRE 2025-2026 :L’engagement de Faure Gnassingbé à un savoir de qualité dans un environnement sécurisé

C’est parti pour l’année scolaire 2025-2026. Partout sur l’étendue du territoire national, plus de 4 millions d’élèves ont repris le chemin dans de bonnes conditions. Les ministres en charge de l’éducation ont visité quelques établissements scolaires pour se rendre compte de l’effectivité de la rentrée scolaire.

« Je réaffirme notre engagement à œuvrer, aux côtés des acteurs du système éducatif, pour garantir à chaque enfant togolais un accès équitable à un savoir de qualité, dans un environnement sécurisé, inclusif et porteur d’espérance », a écrit le Président du Conseil Faure Gnassingbé sur ses réseaux sociaux pour souhaiter une bonne rentrée aux élèves de son pays.

Distribution de kits scolaires

Il faut dire qu’à la veille de cette rentrée scolaire, le Gouvernement a lancé, à Djémégni (préfecture de Haho), une vaste campagne de distribution de plus de 100 000 kits scolaires aux filles du primaire et du secondaire publics. Cette initiative, inscrite dans le cadre du projet régional SWEDD+, est financée par la Banque mondiale. E projet témoigne de l’engagement concret du Gouvernement à lutter contre les inégalités, à lever les obstacles liés aux stéréotypes et à garantir à chaque fille la possibilité de réaliser ses rêves.

Madame Sandra Ablamba Johnson, Ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil et Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale a souligné à cet effet, la dimension sociale et stratégique de cette campagne nationale qui répond à l’ambition du Président du Conseil de « réduire les disparités d’accès et de s’assurer que tous les élèves, surtout les filles et les enfants handicapés, bénéficient d’une éducation de qualité en vue de bâtir un système éducatif performant, résilient, et adapté aux exigences du monde moderne, pour une société togolaise plus prospère et inclusive ». « Pour l’année scolaire 2025-2026, initialement prévu pour 50 615 élèves dans les cinq régions économiques et du Grand Lomé, le nombre de bénéficiaires a presque doublé pour atteindre 100.000 bénéficiaires, ceci grâce à la volonté politique du Président du Conseil. Je voudrais saisir cette occasion solennelle pour rendre un hommage appuyé au Président du Conseil, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé pour sa vision de développement inclusif et durable de notre cher pays le Togo en général et pour sa politique de l’éducation pour tous en particulier », a-t-elle déclaré.

Pour Komla Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire et secondaire, cette initiative qu’il considère comme un levier de renforcement de la résilience nationale, vient s’ajouter aux multiples actions du Président du Conseil pour une éducation de qualité et inclusive. « Les efforts consacrés par le pays ont eu des résultats significatifs avec l’augmentation du taux d’alphabétisation et du taux d’achèvement », a-t-il relevé

Nette réduction au Togo du déficit en enseignants

Au Togo, l’école publique souffrait autrefois d’un gap enseignant. Ce manque a constitué pendant des années l’un des freins majeurs à l’amélioration de la qualité de l’éducation. Aujourd’hui, grâce à une politique de recrutement, de formation et de redéploiement des enseignants, ce fossé se réduit, redonnant espoir à des milliers d’élèves et de parents qui n’ont plus de souci à se faire.

Au troisième trimestre 2025, les efforts du gouvernement en la matière ont permis de réduire le déficit qui était encore à 41 % il y a quelques années. Aujourd’hui, le taux est réduit à 9 %. D’après le ministère des Enseignements primaire et secondaire, les 4 500 enseignants dernièrement recrutés pour tous les niveaux contribuent à cette embellie. C’est une dynamique assez rare dans la sous-région pour être soulignée. Elle est rassurante, surtout que les pouvoirs publics ne comptent pas baisser d’ardeur en matière de recrutements et de formations adéquates prévues jusqu’en 2030. Chaque année, selon les données officielles, 2 500 enseignants suivent une formation initiale, complétée par des sessions de formation continue. Les programmes intègrent les nouvelles approches pédagogiques centrées sur les compétences et l’initiative de l’enfant.

Construction d’infrastructures

Si le recrutement des enseignants contribue à réduire le déficit en enseignants, la construction massive des infrastructures, elle, diminue le nombre d’élèves par salle et facilite l’apprentissage pour les enfants et l’enseignement pour les maîtres.

Sur la période 2021-2024, plus de 5 000 salles de classe ont été construites et équipées sur le territoire. De 2022 à 2023, un nombre de 1 035 salles de classe construites dans les 5 régions économiques est revendiqué. La conséquence de ces efforts du gouvernement pour le système est nettement visible. L’année académique 2024-2025 a été terminée avec des résultats globalement satisfaisants. Le taux de réussite au Certificat d’études du premier degré (CEPD) est de 71,38 %. 53,13 % au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) donnant accès au deuxième cycle du secondaire, 62,49 % au Baccalauréat première partie et 72,43 % au Baccalauréat deuxième partie.

L’impact direct de la réduction du gap enseignant se traduit par des réalités comme les enseignants qui sont plus nombreux et mieux répartis, les élèves qui bénéficient d’un suivi régulier et de programmes scolaires exécutés dans les délais. Les redoublements et les abandons tendent donc à diminuer, rendant l’école plus performante et inclusive.

Rentrée scolaire sous bonne garde

Il est de notoriété publique que la période des rentrées scolaires aussi porteuse de risques : risque d’accidents sur les routes, d’attroupements non maîtrisés aux abords des établissements, d’incivilités, de violences scolaires, de rackets, d’agressions et de dangers plus insidieux encore tels que la consommation de drogues, les intrusions ou le cyberharcèlement. Face à ces menaces, le gouvernement initie l’Opération « Rentrée scolaire sûre 2025 ».

Dans ce cadre, les forces de défense et de sécurité seront présentes aux abords des établissements, sur les routes, dans les quartiers, et jusque dans l’espace numérique. « Protéger un enfant, c’est construire une Nation forte. Assurer une rentrée scolaire sûre, c’est investir dans la paix de demain. C’est dire haut et fort que l’avenir de nos enfants est sacré et qu’aucune menace, qu’elle soit sur nos routes, dans nos écoles ou dans nos écrans, ne sera tolérée », prévient Calixte Madjoulba le ministre de la sécurité et de la protection civile.

Il est indiqué que l’Opération « Rentrée scolaire sûre » ne sera pas ponctuelle. Elle sera reconduite chaque année, renforcée à chaque édition, et intégrée progressivement dans la stratégie nationale de sécurisation de notre pays à savoir l’amélioration du maillage territorial avec des unités de sécurité dans chacune de nos communes, la professionnalisation et la montée en capacité de nos forces, la création d’unités spécialisées, et la conduite d’opérations spéciales pour assainir et sécuriser nos espaces publics. « C’est pourquoi j’appelle à une union sacrée de toute la Nation autour de cette initiative. Car protéger nos enfants, c’est protéger notre avenir. C’est faire de l’école non pas un lieu de crainte, mais un sanctuaire de savoir », a lancé le ministre de la sécurité.

Koudjoukabalo

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